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sue stuart-smith

  • Jardin intérieur.

    « Un jardin vous donne un espace physique protégé qui aide à renforcer la perception que l’on a de son espace mental et qui offre du calme, ce qui permet d’entendre ses propres pensées. Plus on s’immerge dans le travail manuel, plus on se sent libre à l’intérieur pour démêler et explorer ses émotions. Aujourd’hui, je me tourne vers le jardinage pour m’apaiser l’esprit et le détendre. Sans que je sache comment, la cacophonie des pensées qui se bousculent dans ma tête se décante et s’atténue au fur et à mesure que mon seau se remplit d’herbes folles. Les idées en sommeil remontent à la surface et parfois des pensées à peine nées prennent forme, de manière inattendue. A de tels moments, j’ai l’impression qu’en me dépensant physiquement, je cultive en même temps mon jardin intérieur. »
    Sue Stuart-Smith, L’équilibre du jardinier, Ed. Albin Michel, 2021, p. 22

  • L’orée de la forêt, L’équilibre du jardinier, Erich Fromm, biophilie.

    Dans le pré qui précède la forêt, des coquelicots au milieu de la belle herbe printanière et sur le talus qui ceint le pré, tout autant de fleurs de bourrache aux feuilles qui semblent blanches dans le scintillement du soleil. En relevant le regard, c’est d’un côté l’immense potager de la ferme de Fabregas et de l’autre côté la canopée qui s’élève jusqu’au sommet du Mai qui brille aussi. Au-delà, tout ce grand ciel bleu.
    Après avoir ressorti du sac L’équilibre du jardinier, de Sue Stuart-Smith, on l’ouvre page 167, page déjà marquée d’un joli post-it vert, pour relire les lignes qui concernent la biophilie, terme utilisé par Erich Fromm : « l’amour passionné de la vie et de tout ce qui vit. »