Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

eric fromm

  • Dans la maison calme, lectures en cours, Avrom Sutzkever.


    Dans la maison calme, les fleurs de la toile cirée jouent avec les rayons du soleil et il n’y a rien d’autre à faire que d’accorder les battements du cœur et les mouvements du souffle à ce temps de l’horloge, immuable, éternel. C’est ainsi qu’on reprise un accroc à la manche d’une chemise et qu’on écrit des mots dans un cahier de brouillon.

    Lectures en cours : Après La passion de détruire, La peur de la liberté, toujours d’Erich Fromm. Le soir, après Bayard et le crime d’Amboise, Le bureau des affaires occultes/Le fantôme du vicaire, toujours d’Eric Fouassier.

    Après avoir rangé dans la commode du linge fraîchement repassé, feuilleter Heures rapiécées d’Avrom Sutzkever dans le livre qui est toujours posé dessus pour être disponible à la lecture :

    les abeilles dans leur rencontre s’allaitent
    au même rêve et se séparent, chacune de son côté,
    s’envolant vers sa ruche – son foyer
    puis se rapprochent l’une après l’autre.

    leur bourdonnement au crépuscule devient le fil
    visible, audible par toi par moi, qui nous relie
    éternellement fils d’homme à fils d’homme
    bénis par l’étoile du matin et l’étoile du soir. (1)




    (1) Avrom Sutzkever, heures rapiécées, éditions de l’éclat, 2021, p. 350

  • L’orée de la forêt, L’équilibre du jardinier, Erich Fromm, biophilie.

    Dans le pré qui précède la forêt, des coquelicots au milieu de la belle herbe printanière et sur le talus qui ceint le pré, tout autant de fleurs de bourrache aux feuilles qui semblent blanches dans le scintillement du soleil. En relevant le regard, c’est d’un côté l’immense potager de la ferme de Fabregas et de l’autre côté la canopée qui s’élève jusqu’au sommet du Mai qui brille aussi. Au-delà, tout ce grand ciel bleu.
    Après avoir ressorti du sac L’équilibre du jardinier, de Sue Stuart-Smith, on l’ouvre page 167, page déjà marquée d’un joli post-it vert, pour relire les lignes qui concernent la biophilie, terme utilisé par Erich Fromm : « l’amour passionné de la vie et de tout ce qui vit. »