En pensant au repas du 1er janvier, aller chercher du café, du vrai, du café qui embaume, qu’on moud juste avant de le passer, qui ne peut être servi que dans les plus jolies petites tasses qu’on ait. On discute avec le marchand qui fait sentir les cafés les uns après les autres. On fait ainsi un voyage embaumé. On précise les types de cafetières : la française, l’italienne. On finit par choisir le fameux Moka d’Ethiopie et le gentil marchand de sourire en disant qu’on y est fidèle, à ce moka-là, car on en prend souvent, finalement.
On confirme qu’on aime, oui, ce café doux et soyeux.
On se souvient alors qu’on en avait parlé lors d’un bonheur du jour il y a, oui, des années.
On se souvient aussi qu’on avait décidé il y a, oui, des années, de partager les petits textes qu’on aimait écrire et qu’on avait pris des conseils car on ne savait pas comment faire pour créer un blog.
On égrène dans sa tête les années : 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, et maintenant 2017.
La première note de 2010 parlait d’une rose de Noël toute encapuchonnée de givre. La dernière note de 2017 parle de Moka d’Ethiopie.
Et 2018 ? ….
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Moisson.
Commander à la librairie Charlemagne Une odyssée de Daniel Mendelsohn, emprunté à la Médiathèque mais qu’on veut avoir à la maison.
Poster une lettre.
Recevoir deux cartes de vœux.
Bien avancer dans la brassière blanche et rose qui sera bientôt envoyée à Tricoter Cœur avec des petits chaussons et un petit bonnet assortis.
Alors que la pluie cesse et que le vent se lève, ranger la terrasse et la balayer.
Faire un peu de raccommodage : recoudre un bouton, repriser une chaussette.
Organiser une après-midi cinéma, ponctuée de rires, de chants, de chocolats chauds ou de thés brûlants, de biscuits à la cannelle ou de panettone, pour regarder pour la trois centième fois au moins La mélodie du bonheur…. « gros bol de crème fraîche ».