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  • Moisson.

    Commencer la distribution des pots de confiture en rappelant qu’il faut rendre les pots vides. En effet, on est en panne de pots vides. C’est pourquoi on passe chez une vieille amie pour lui en demander ; on la suit dans sa réserve où s’alignent des pots de confitures de fraise, d’abricot, de melon, de gelée de pommes ou de coings destinés à ses enfants et petits-enfants ; une étagère est vide : tous les pots viennent de partir pour le Téléthon ; en bas, les pots vides parmi lesquels on peut choisir.
    Racheter Feuilles d’herbes, de Walt Whitman.
    Dans une salle d’attente, poursuivre la lecture des dernières aventures de Nicolas Le Floch, Le prince de Cochinchine, et entamer la conversation avec une dame elle aussi passionnée par cette série historique et policière.
    Brosser les chats.
    Ecouter le joyeux Frédéric Lodéon, invité de l’émission Musique Emoi d’Elsa Boublil sur France Musiques. Il cite Charles Munch (Il faut vivre comme si on allait mourir demain mais travailler comme si on allait vivre toujours), qui en fait citait Gandhi : Vis comme si tu devais mourir demain…. Apprends comme si tu devais vivre toujours.
    Faire un gâteau parfumé à la fleur d'oranger pour des amis précieux.





  • Apprendre.

    On peut sortir de la maison un peu plus longuement et donc participer au groupe tricot-couture-patchwork-broderie-thé-gâteau.
    Autour de la table ronde, les ouvrières s’installent et sortent leurs affaires, tout en papotant. On montre les ouvrages terminés ou les encours, c’est selon.
    Le travail du moment, c’est de tricoter des chaussettes. On se place donc près d’une experte qui ne porte, à l’année, que les chaussettes qu’elle se tricote elle-même. On a déjà monté la tige, mais on bute sur le talon. Elle explique, montre, guide et on comprend ainsi beaucoup plus vite. En même temps, à droite, une autre participante tricote un gilet rayé mais ne sait pas comment alterner les fils de couleurs sans les couper ou les laisser dépasser car elle n’avait jamais tricoté que de l’uni. On pose son travail, on se penche vers le sien, on lui montre, on lui explique, on la guide jusqu’à ce qu’elle comprenne bien.
    On revient à son propre travail. On s’applique, mais il faut parfois défaire, refaire alors.
    Ce n’est pas grave.