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Crème Mont-Blanc au chocolat


En faisant les courses, prendre de la crème Mont Blanc au chocolat pour les petits invités du dimanche dont on sait qu’ils mangeront vaillamment leur portion de haricots verts et leur feuille de salade.
Pour les plus grands, une bonne tarte aux pommes sera parfaite après un poulet rôti, des pommes dauphine et des haricots verts, de la salade verte et un bon plateau de fromages.
Bien sûr, s’ils veulent de la crème au chocolat il y en aura pour eux.
Ce sera en souvenir du temps où on les amenait le dimanche midi chez la Grand-Tante Madeleine chez qui il fallait se tenir bien (ne pas mettre les coudes sur la table, ne pas offenser le dos de la chaise en s’y appuyant, ne pas parler, bouche pleine ou pas, puisque des enfants ne parlent pas à table, etc.) et où, eux aussi, finissaient leur assiette.
Ce n’est qu’en sortant qu’ils demandaient bien souvent pourquoi donc Tante Madeleine avait-elle des chaises puisque toutes les chaises ont des dossiers mais qu’on n’a pas le droit de s’y appuyer. Cela les titillait finalement bien plus que les haricots verts voire les tétragones dont Tante Madeleine raffolait.

Commentaires

  • merci pour ces souvenirs, clins d'oeil ,anecdotes partagées ;
    très vivant!

    et un chouette déjeuner avec échanges et parole débridée chez toi !

  • clin d' oeil...hier midi j' ai mangé...du poulet et des haricots verts

    et oui, pourquoi des dossiers aux chaises si ce n' est pas pr s' y appuyer ?

    bonne journée et bonne semaine à tous

  • Chez mes parents nous n’avions pas le droit de parler à table, notre père écoutait Geneviève Tabouis et nous ne devions faire aucun bruit, quant aux dossiers de chaises le problème ne se posait pas car nous, les enfants, avions des tabourets ! C’était beaucoup plus cool chez ma grand-mère maternelle !
    Agréable journée

  • C'est sympa les souvenirs ! Chez nous tout le monde pouvait parler, c'était un vraie cacophonie à table, parfois on entendait un chut, le calme revenait puis les conversations bruyantes repartaient!
    Très belle journée

  • Très joli billet empreint d'humour et de bonheur simple.
    L'histoire des chaises, je vais la replacer tout à l'heure à notre table de repas et je questionnerai mes convives sur le sens de tetragone, que pour ma part, j'ignorais.

    Belle semaine,
    amicalement.

  • douce nostalgie, la crème Mont Blanc, je ne me souviens plus quand j'en ai mangé la dernière fois -)

  • J'ai connu le silence à table, et le "tiens toi droite" récurrent ! je ne sais plus si on pouvait s'appuyer sur le dossier, mais avec mes douleurs actuelles ça me fait mal rien que de le lire ... Heureusement il y a eu de l'assouplissement depuis, nous en avions besoin. Bonne semaine à vous. (j'ai cherché les tétragones, me voilà plus savante ce matin).

  • On a toute une tante Madeleine, stricte qui fait des remontrances, telles celles citées ici, la mienne s'appelait Tante Lulu (Lucienne), qui n'a pas laissé de bons souvenirs.
    Belle journée

  • Joli retour sur nos bonheurs d’enfants où les grands-mères
    régnaient sans partage et avec bonhomie…
    si j’ose dire !
    Nous avions une grande liberté dans les deux familles,
    nous avions le droit d’émettre des opinions originales,
    de chanter les nouveautés apprises à l’école
    à condition d’être toujours polis et surtout, surtout…
    de finir nos assiettes, suivant l’expression consacrée !

    Vive la « poule au pot » ainsi revisitée, chère Marie !

  • on a tous eu une personne qui était stricte comme ta tante, chez nous le plus important était le respect des autres, du travail de la cuisinière, pas de bazar à table, mais on pouvait s'appuyer sur le dossiers des chaises. quels souvenirs auront certaines personnes actuelles, qui vont à table avec leur portable, plus d'échange, de discussion, de vie de famille quelque part....bises.celine

  • Ah, moi aussi j'apprends le mot - et fais connaissance de la plante, tetragone !

    Les chaises...surtout ne pas s'y balance. À table, "il faut toujours voir tes mains". La bouche, en espagnol on dit aux enfants,
    "À moins de voir voler une baleine,
    ne jamais parler la bouche pleine".

    Bonne journée dame cuisinière.

  • Totale liberté chez moi, aussi bien chez mes parents que dans la famille entière, ce que je devais considérer comme une norme, et non un privilège...Jusqu'à ce jour où, invitée à déjeuner chez une camarade de classe, j'osais prendre la parole de façon tout à fait anodine. Le père de mon amie m'a tout de suite rabrouée : je ne devais m'exprimer que si on me posait une question, ce qui n'était pas le cas manifestement. Revenue à la maison, j'en informais mes parents qui ont éclaté de rire en déclarant que pour une pipelette comme moi, c'était effectivement la pire des punitions ! ;-)
    Quels délicieux souvenirs que ces crèmes Mont-Blanc... Je crois que ma préférée était celle au praliné !

  • Avoir un dossier et ne pas pouvoir s'y appuyer, avoir une bouche et ne pouvois s'en servir que pour manger mais sans parler...Heureusement, les choses ont changé. Moi aussi, je reprendrai bien un peu de tartes aux pommes. Belle semaine!

  • Ah ces souvenirs de l'enfance !!! Chez mes parents ou grands parents, je ne me rappelle pas trop des interdits. Dans la famille de mon mari, c'était le fait de se balancer sur les chaises qui était mal venu, "ça allait les casser" et puis il fallait recouvrir les fauteuils ou le canapé pour ne pas en salir le tissu... Vivre la crème au chocolat et la tarte aux pommes, lumineuse semaine Marie. brigitte

  • Quel bonheur, tous ces petits-enfants ! C'est toujours un rayon de soleil de les attendre et de les recevoir.

  • Doux souvenirs d'enfance déposés là sur ta page Marie.
    Merci à toi.
    Douce journée.

  • "Tiens-toi droit", je l'ai entendu, mais que cela offensait le dos de la chaise, je n'ai pas dû trop l'entendre, car je ne m'en souviens pas.

  • Un récit humoristique mais véridique. Je ne pense pas que nous étions malheureux de savoir nous tenir à table. J'ai élevé mes enfants en leur inculquant les règles de la bienséance. Par exemple attendre que tout le monde soit servit pour commencer à manger. Ne pas couper la parole, fermer sa bouche en mangeant .... Des règles très simples mais pas contraignantes. C'est vrai ils devaient finir leurs assiettes.
    Est-ce mieux maintenant ? Je ne sais pas.

  • Chez mes parents on pouvait parler à table, s'appuyer sur le dossier de la chaise, et mettre ses coudes sur la table. Maman ne disait rien du moment qu'on finissait son assiette. La crème dessert Mont Blanc, j'ai toujours connu et j'en achète de temps en temps pour manger avec un quatre quart. Par contre, dans mon enfance, j'avais une copine dont le père était concierge du cimetière qui me disait qu'elle n'avait pas le droit de parler en mangeant ni de mettre ses coudes sur la table.

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