Rentrer à la maison.
Etre chez soi.
Savoir que c’est une chance que tout le monde ne partage pas.
Effleurer du regard les nombreux rayonnages de livres, les cadres, les lampes, le tout petit jardin.
Ecouter le silence.
- Page 11
-
-
7 mai 2010. Les coquelicots de Monet
Dans la salle d’attente d’un service d’urgences, lever les yeux et tomber sur son tableau préféré : Les coquelicots de Monet.
Une jeune femme portant une ombrelle se promène accompagnée d’un jeune enfant. L’un comme l’autre ont la moitié du corps dissimulée par les herbes et, sur le côté du vallon, un immense champ de coquelicots.
Rien n’est plus beau qu’un coquelicot.
Se les rappeler quand, soi-même, on se promenait dans la même région. Quand les premiers beaux jours de la belle saison permettaient ces promenades dans des prés généreux en herbes et en coquelicots sous des cieux très bleus dont les nuages étaient très blancs.