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  • 6 juin 2012. Relire d’anciens bonheurs du jour : Très tard.


    24 avril 2010. Très tard.

    Trouver un bonheur du jour, alors qu’il est très tard, que la journée se termine presque, qu’on est au cœur de la nuit, que le sommeil s’est enfui et que le corps est cassé par la souffrance, en attrapant un livre dans lequel on peut lire : « La bravoure est encore la plus sûre des attitudes. Les choses perdent de leur épouvante à être regardées en face, comme les fantômes que crée l’ombre de la nuit, elles apparaissent toutes différentes à celui qui marche vers elles et les scrute. Celui qui sans peur, au lieu d’écarter le spectre de la mort, va à lui, lui enlève son voile, le dépouille de la défroque carnavalesque dont l’ignorance des foules l’a affublé, constate qu’il ne reste rien de l’effroi qu’il inspire à ceux qui ne l’entrevoient que de loin à travers leur terreur. »
    Remettre alors l'oreiller droit.
    Se redresser.
    Retrouver son âme souriante.

  • 5 juin 2012. Ouf.


    La gentille doctoresse au sourire très doux, après avoir lu les résultats des examens, regardé, palpé, encore lu, écouté, hoché la tête, pris des notes, posé des questions, écouté les réponses, encore hoché la tête, encore pris des notes, dit cinq fois de suite : « C’est parfait. Parfait, parfait, parfait, parfait. »
    Ouf !