Mettre la table sur la terrasse où l’air est doux du soleil d’octobre.
Quatre assiettes. Déposer les plats au milieu pour que chacun se serve comme il l’entend, mange à son rythme.
Quelqu’un arrive. Rajouter une assiette.
Quelqu’un a terminé et doit repartir.
Poursuivre la conversation ou ne pas parler ; ce silence, sous le soleil doux, il est confortable et tranquille.
Quelqu’un arrive. Rajouter une assiette.
Puis c’est le café. On écoute les oiseaux. On cherche leurs noms. On rit.
On débarrasse. On range. On nettoie. On secoue la nappe et comme tout à l’heure on a renversé un verre et qu’elle est mouillée, on l’étend sur l’étendoir lui aussi ensoleillé.
On repart ou on reste.
Après, c’est l’après-midi. Les oiseaux chantent toujours.
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Tercet.
Où est ton ombre ?
Le plein midi l’a emportée
Car la vie gagne toujours.