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  • Giono, lavandes, être là où on doit être.


    Giono : Dans la ville de Giono, dans le paysage de Giono, dans la colline de Giono, dans l’horizon de Giono, dans le ciel de Giono.

    Lavande : Pour aller les voir toutes en fleurs, alignées jusqu’au bout de l’horizon, traverser la belle Provence Verte aux jolis villages, aux oliveraies brillantes, aux grands champs de blés dans lesquels les blés devenus blés se balancent dans le vent, en compagnie des fidèles coquelicots qui resteront avec eux jusqu’aux moissons.

    Etre là où on doit être : En marchant vers Oraison, après Valensole, petit sac tyrolien sur le dos, dans le grand silence de cette Provence si aimée, sentir qu’on est là où on doit être : pas seulement sur ce chemin jalonné de champs de lavandes ou de vergers ou de bois, parfois à l’ombre parfois au soleil, mais sur le chemin de la vie qu’on a construite. Pleine.

  • Zweig et Balzac, chemin de vie, abricots.


    Lectures en cours : « Balzac », de Stefan Zweig. En 1919, Zweig a publié « Trois maîtres » présentant les biographies de Balzac, Dickens et Dostoïevski qu’il considérait comme les « seuls grands romanciers du XIX° siècle car leur œuvre tend à l’universel, leur génie est encyclopédique, leurs personnages sont abondants ». Ils sont chacun l’essence même du romancier « qui imprègne de son être chaque personnage, chaque événement, au point qu’ils ne deviennent pas seulement typiques pour lui mais qu’ils ont, pour nous aussi, une telle puissance d’évocation que nous sommes tentés de qualifier en fonction d’eux des événements et des gens ». (1)
    Autre lecture, « Le Carnaval des ombres », de R.J. Ellory.
    Bientôt, certainement, « La Peau de chagrin » ou « Eugénie Grandet », de Balzac.

    Chemin : Quand on veut changer quelque chose dans sa vie pour aller vers un mieux, c’est bien de prendre son temps et d’être bienveillant envers soi-même. Les décisions les plus importantes, même radicales, demandent toujours du temps.

    Abricots, suite : Finalement, les abricots étaient tellement bons qu’on les a mangés comme ça, l’un après l’autre, en passant devant le compotier où ils étaient si jolis et si tentants. La tarte aux abricots, ce sera pour une autre fois !






    (1) Stefan Zweig : Trois maîtres, Ed. Belfond, 1988, traduction par Henri Bloch et Alzir Hella, p. 11/12.