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balzac

  • Zweig et Balzac, chemin de vie, abricots.


    Lectures en cours : « Balzac », de Stefan Zweig. En 1919, Zweig a publié « Trois maîtres » présentant les biographies de Balzac, Dickens et Dostoïevski qu’il considérait comme les « seuls grands romanciers du XIX° siècle car leur œuvre tend à l’universel, leur génie est encyclopédique, leurs personnages sont abondants ». Ils sont chacun l’essence même du romancier « qui imprègne de son être chaque personnage, chaque événement, au point qu’ils ne deviennent pas seulement typiques pour lui mais qu’ils ont, pour nous aussi, une telle puissance d’évocation que nous sommes tentés de qualifier en fonction d’eux des événements et des gens ». (1)
    Autre lecture, « Le Carnaval des ombres », de R.J. Ellory.
    Bientôt, certainement, « La Peau de chagrin » ou « Eugénie Grandet », de Balzac.

    Chemin : Quand on veut changer quelque chose dans sa vie pour aller vers un mieux, c’est bien de prendre son temps et d’être bienveillant envers soi-même. Les décisions les plus importantes, même radicales, demandent toujours du temps.

    Abricots, suite : Finalement, les abricots étaient tellement bons qu’on les a mangés comme ça, l’un après l’autre, en passant devant le compotier où ils étaient si jolis et si tentants. La tarte aux abricots, ce sera pour une autre fois !






    (1) Stefan Zweig : Trois maîtres, Ed. Belfond, 1988, traduction par Henri Bloch et Alzir Hella, p. 11/12.

  • La question du lundi. Relire Virginia Woolf.


    « Dans ces conditions, bien entendu, écrivait Betty Flanders, enfouissant de plus en plus ses talons dans le sable, il n’y avait pas autre chose à faire que de partir.» (Première phrase de La chambre de Jacob, traduction de Jean Talva)
    « Mrs Dalloway dit qu’elle irait acheter les fleurs elle-même. » (Première phrase de Mrs Dalloway, traduction de S. David)
    « Oui, bien sûr, s’il fait beau demain, dit Mrs Ramsay. Mais il faudra se lever aux aurores. » (Première phrase de La promenade au phare, traduction de M. Lanoire)
    « Je vois un anneau suspendu au-dessus de ma tête, dit Bernard. Il tremble et se balance au bout d’un nœud coulant. » (Première phrase de Les vagues, traduction Marguerite Yourcenar)
    « C’était une nuit d’été et ils parlaient, dans la grande pièce dont les fenêtres ouvraient sur le jardin, du puits perdu. » (Première phrase de Entre les actes, traduction de Charles Cestre)
    « C’était un printemps incertain. » (Première phrase de Années, traduction de Germaine Delamain)

    En écrivant hier à quelqu’un qui est en train de relire l’intégralité de La comédie humaine de Balzac, on lui disait qu’en 2023 on relirait Faulkner et Virginia Woolf. Ensuite, en prenant les romans de Virginia Woolf, on en a relu les premières phrases. Chacune contient tout de l’histoire et des personnages. On commencera par La chambre de Jacob, premier roman lu de Virginia Woolf.

    On a souvent évoqué ici la lecture, la relecture de grands auteurs, certes, mais n’est-ce pas un sujet inépuisable ?

    D’où la question du lundi : Et vous, en 2022, envisagez-vous de relire toute l’œuvre d’un grand auteur ?