Le matin, après avoir relu deux fois Des âmes et des saisons, de Boris Cyrulnik, commencer enfin Ci-gît l’amer, de Cynthia Fleury, réservé depuis belle lurette à la médiathèque Chalucet, mais la file d’attente était longue. On avait entendu cette philosophe psychanalyste en parler un jour, évoquer ce qu’on croit soi-même parce que c'est ce qu'on a pu faire : ne plus être dans le ressentiment pour enfin avancer et vivre.
Dans le sac à dos (on n’a plus de sac à main), pas de livres en ce moment. Un carnet sur lequel on écrit à chaque occasion possible.
Le soir, en alternance, Le roman de Tolstoï, de Vladimir Fédorovski et Trois poètes de leur vie, Stendhal, Casanova, Tolstoï, de Stefan Zweig. On ne lit que la partie sur Tolstoï.
stefan zweig
-
Livres du matin / du sac à main / du soir.
-
Moisson.
Alors qu’on longe en voiture la Plage dorée entre Bandol et Sanary, s’arrêter, se garer, descendre sur le sable et y rester un moment avant de repartir.
Repérer la première clématite Armandii en fleurs.
Se régaler à poursuivre la lecture de la correspondance de Stefan Zweig et Romain Rolland. C’est la lecture du matin.
Montrer à une jeune collègue qui apprend à tricoter comment changer de pelote de laine sans faire le moindre nœud.
Etre là, près de quelqu’un qui vit une épreuve. Lui dire qu’on sera là tout le temps qu’il faudra parce qu’on sait que ce sera long.
Etre accompagnée par quelqu’un quand il faut s’occuper d’un problème grave. Lui dire merci et s’entendre répondre qu’il sera là tant qu’il le faudra.
Au rez-de-chaussée de la maison, faire un grand ménage de Printemps.
Ecouter les concertos n°3 et n°4 de Beethoven.
Ecrire quatre pages.
Prendre le café du midi sur la terrasse, parce qu’il commence à faire doux.