Parce qu’on a un nouveau portecartes, décider de ranger les cartes de fidélité.
Se rendre compte qu’on en a un nombre important.
Combien au juste ?
Les étaler sur la table pour mieux les voir.
Reconnaître qu’on n’en utilise pas la moitié. Non, les trois-quarts. Ou les quatre-cinquièmes.
Celle-ci, qui date de… oh la la ….
Celle-là, qui vient de… On ne se souvenait pas de l’avoir.
Et encore une autre, en …. quatre exemplaires…
Respirer un bon coup, décider de conserver celles qu’on utilise vraiment et, vivement, jeter les autres.
Non mais.
MOISSONNER / Bonheur du jour quotidien - Page 405
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Ranger les cartes de fidélité.
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La branche d’amandier.
Depuis quelques jours, compter les amandiers en fleurs.
Le premier, celui du rond-point, tout en haut d’une restanque, donne toujours l’impression de s’étirer largement après la nuit de l’hiver.
Les seconds, les suivants, les repérer au gré des sorties.
Quand la floraison a déjà quelques jours, couper une branchette
de fleurs. Le bois est un peu tordu, déjà noueux, déjà aguerri au temps qui passe. Les fleurs ont, dans leurs pétales légèrement roses, la vigueur de l’éclosion, la légèreté du souffle, la certitude de la jeune vie.
Mettre la branche d’amandier dans le pot de verre.
La regarder.
C’est beau.