L’épidémie de coronavirus a modifié au moins pour un temps notre rapport à l’hygiène en insistant, par exemple, sur l’importance de se laver les mains ce qu’il semble qu’on fasse désormais plus souvent (tant mieux… ), sur la nécessité de nettoyer les poignées de portes, les boutons d’ascenseur aussi, et on ne parle pas des toilettes ou des téléphones, ce qui serait des sujets à part entière. Mais il y a aussi une modification qu’on a notée en passant ou en allant quelque part : on a remarqué parfois des chaussures laissées à l’extérieur de la maison, sur le pas de la porte, ce qui tendrait à prouver qu’enfin on ne laisse plus quelqu’un entrer avec ses chaussures et aller jusque dans la salle de bains voire dans la chambre entraînant avec soi des semelles sales.
D’où la question du lundi : Est-ce que vous pensez nécessaire de se déchausser en rentrant à la maison et d’enfiler, non pas une bonne paire de charentaises, mais des chaussures dédiées uniquement à l’intérieur ?
SE POSER DES QUESTIONS / La question du lundi - Page 41
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La question du lundi. Intérieur/Extérieur.
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La question du lundi. En francs.
En période de pénurie d’élastique pour coudre des masques en tissu, il est bon de connaître plusieurs couturières car tout le monde sait que chaque couturière a toujours sa petite mercerie personnelle dans laquelle puiser ce qui, justement, manque : la bobine de fil de la couleur qu’on cherche (on a toujours des tas de bobines de fil mais jamais la bonne couleur…), la laine à repriser ni trop épaisse ni trop fine qui ira bien pour raccommoder un pull en laine auquel on tient, des boutons pressions du bon diamètre, la fermeture éclair de la bonne longueur et de la bonne couleur ou encore … de l’élastique. On a eu la chance d’avoir accès à la mercerie personnelle d’une couturière partie depuis un moment coudre des vêtements aux anges ou réparer les accrocs qu’ils font de temps en temps à leurs ailes. Sa fille a tout gardé. On ne sait jamais. Ça peut servir. Et on a trouvé là 80 cm de tissé élastique souple spécial pour sous-pieds de pantalon de ski, dans son blister d’origine, donc neuf, de la marque Pecam, qui coûtait 21, 80 Francs.
D’où la question du lundi : Vous reste-t-il encore des produits, quels qu’ils soient, datant de l’époque du franc, et encore neufs et que vous gardez au cas où car ça peut toujours servir ?