Lectures en cours : Relecture de « De la très haute pauvreté », de Giorgio Agamben et de « A l’est d’Eden », de Steinbeck et, dans la semaine, du même, première lecture des « Lettres d’A l’est d’Eden ».
Dehors : Aller marcher sous la pluie en laissant les gouttes toucher le plus possible de peau nue, comme les mains, le cou, toute la tête et le visage tourné vers le ciel.
Accueil : Avant l’arrivée des travailleurs, préparer un pudding avec les restes de pain, des restes de flocons d’avoine, des restes de fruits rouges (ajouter deux œufs, du lait concentré non sucré, un peu de sucre mais pas trop) ; préparer aussi l’indispensable café. Quand tout le monde arrive, la maison sent bon.
MOISSONNER / Moisson - Page 46
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Giorgio Agamben, Steinbeck, Lettres d’A l’est d’Eden, sous la pluie, pudding et café.
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Fèves et coquelicots, trois gouttes de pluie, partager le repas.
Jeu : En passant devant le potager d’un voisin, je vois qu’il a commencé à cueillir ses fèves qui sont, cette année, particulièrement belles. Epars dans ce carré, des coquelicots poussent très haut, comme s’il voulait concurrencer les pieds de fèves mais je vois bien que leurs tiges, sous le poids de l’effort tout autant que des si légers pétales rouges, ploient très légèrement. Il faudra repasser par-là dans quelques jours pour savoir qui, des fèves ou des coquelicots, a gagné ce petit jeu de « c’est moi qui pousse le plus haut, non mais. »
Joie : Il a plu trois gouttes.
Partage : Préparer un repas de midi qui se partagera au milieu de travaux, entre ceux qui travaillent, ceux qui viennent voir où ça en est et d’autres qui demandent si on a besoin d’un coup de main, ceux qui passaient par là et ont entendu du bruit. Autour des saladiers et des plats, des mains qui ont toute une histoire à raconter.