Ramener de la balade le long de la corniche, un joli butin en images pour y penser un jour qu'il fera gris :
sur la pelouse, une foison de jolies pâquerettes, très blanches dans le soleil du matin. Plus loin, des myosotis. Plus loin encore, un arbuste dont les belles hampes blanches font ployer les branches. On ne connaît pas son nom. Est-il de l’espèce des tamaris ? Mais ceux-ci ne fleurissent-ils pas roses ? Ou est-ce plutôt un poivrier ? Mais les fleurs du poivrier sont plutôt jaunes. On s’approche un peu plus pour en sentir le parfum ; il n’y en a pas. C’est peut-être un saule pleureur en fleurs ? Mais les saules-pleureurs fleurissent-ils jamais ?
dans le ciel, les nuages sur le Mai, comme les couronnes quasi-transparentes au-dessus de la tête des anges qu’on voit dans les tableaux anciens.
sur la plage, les algues, les embruns lancés par les gros rouleaux de la mer caresseurs de joues et les bois échoués, du fin roseau à la longue poutre à laquelle d’énormes clous sont restés accrochés ; mais depuis quand ?
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Le butin de la balade.
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9 avril 2013. Le petit myosotis.
En sortant de l’hôpital, remarquer la pelouse toute recouverte de pâquerettes, de pissenlits et de trèfle.
Couper par l’herbe pour rejoindre le parking.
Voir alors de minuscules myosotis, bien plus bleus que le ciel bleu.
En cueillir un et le mettre entre les pages de son carnet.