de l’amaryllis blanc totalement épanoui. Tellement grand et haut que sa tige ploie et qu’il est préférable, pour ne pas que la fleur s’abîme, de la couper et de la mettre dans un vase qui restera aussi sur la table de la terrasse : l’amaryllis aimait bien être entouré du cyclamen, être à l’ombre de la vigne vierge et ainsi recevoir en passant de fugaces visites d’abeilles.
des pommes rouges, jaunes, et bronze (celles-ci sont les belles canadas, incomparables pour les tartes) installées dans le compotier en verre et près desquelles, en s’installant pour tricoter, on est enveloppé d’un doux parfum qui doit être celui des vergers.
de la mer aux teintes d’émeraude et de malachite et du ciel qui a préféré le bleu du saphir. Tous deux sont agités par le grand vent. Ainsi, les écumes blanches des vaguelettes font face en souriant aux petits moutons tout blanc.
tamaris
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Splendeurs
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Le butin de la balade : cognassiers du Japon, mimosas, vent, nuages et brume grise.
Rencontré deux cognassiers du Japon qui commencent à fleurir. L’un aux Sablettes, pas loin de la plage, l’autre à Tamaris. Que c’est beau, ces fleurs en forme de coupole, de ce fuchsia exceptionnel ! D’autres vont fleurir bientôt. Pour l’instant, elles sont sagement disposées le long d’une branche en boutons qui ont la forme de boules jaune mimosa.
Les mimosas ont souffert du mauvais temps (fortes pluies, gelées) mais ils restent encore fièrement fleuris. En rentrant par le chemin du Manteau, un mimosa est bien accessible et il a été facile de cueillir deux branchettes à mettre dans le vase bleu.
Le vent soufflait fort. Dans le ciel bleu, des nuages blancs en forme de soucoupes volantes en profitaient pour aller de part et d’autre de la Rade. Au loin, le Coudon, ce fier amer, était chapeauté d’une fine brume grise.
Le chapeau, d’ailleurs, s’est envolé une fois et il a fallu lui courir après pour le rattraper. Peut-être avait-il envie de rejoindre les nuages ?