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pâquerettes

  • Sur le chemin


    De part et d’autre du chemin, chez les pâquerettes qui précèdent les broussailles de chênes blancs, verts ou lièges, d’oliviers et de pins, c’est à celle qui serait la plus haute. A croire qu’elles savent que, dans la famille des Astéracées, il y a des marguerites avec lesquelles elles voudraient qu'on les confonde

    L’éclat des baies de lentisques, vermillon, et celui des baies de la viorne, d’un noir si brillant que Soulages aurait pu s’en inspirer

    La mer tranquille où des ailes de voiliers posées çà et là font face à l’horizon vers lequel le regard est déjà voyage

    Le ciel, si haut, si bleu, si pur

  • La pâquerette de Pepiole.

    Puisqu’on peut sortir la tête de l’oreiller, on a envie d’aller se promener vers la chapelle de Pepiole. On a toujours aimé ce lieu où dès l’époque carolingienne certains venaient déjà se recueillir. On laisse derrière soir les maisons, quelques vignes aux belles couleurs d’’automne, des lambeaux de forêts sauvés de l’urbanisation, et on s’engage sur les graviers qui mènent à la chapelle. On marche doucement. Si on parle, on parle doucement. On pose la main sur les pierres. On entre et on dit bonjour à des dames qui gardent le lieu ce jour. On ressort après quelques instants de silence, de calme, de parenthèse. On s’assied sur le muret, au soleil. On repart en remontant l’allée. Sur un bord d’une restanque, de minuscules pâquerettes sont fièrement debout. On en prend une qu’on met entre les pages du petit carnet.