Parfum : Il y a quand même des parfums de fleurs, même à l’approche de l’hiver. Ainsi des jacinthes. De tout temps à jamais, le parfum de la jacinthe en fleurs a évoqué les sous-bois de la forêt et quand le matin, elle se signale dans la pièce encore sombre, c’est tout un monde qui s’éclaire avant même que la lumière soit allumée.

Force : Toujours chercher en soi-même les possibles solutions au lieu de s’en remettre systématiquement à autrui. Bien sûr, on a toujours besoin des autres et les aides sont toujours les bienvenues mais si, d’abord, on cherchait, là où elle est, notre propre force ?

Lectures : Sur les ossements des morts, d’Olga Tokarczuk et Une âme égarée, du même auteur, sous forme de bd et aussi Son espionne royale et les conspirations du palais de Rhys Bowen, so british.

Musique : Les sonates de Beethoven, en particulier les trois dernières qu’Anne Queffelec vient d’enregistrer.

Parler avec quelqu’un, autour d’un café, des parfums Guerlain – on en connait un rayon, sur ce sujet. On fait sentir L’heure bleue. On continue la discussion en racontant une visite, un jour, au magasin Guerlain à Paris. Puis on cite les noms magiques : Mitsuko, Samsara, Chamade, Jardins de Bagatelle, l’Eau impériale, l’Eau du coq, …
Et parce que ce quelqu’un fête les dix ans de sa guérison, on a envie de lui offrir un parfum qui lui irait bien, qui serait léger, qui serait une fête.
On va à la parfumerie lui prendre un flacon d’Eau impériale qu’on fait emballer d’un joli papier cadeau.
Une fois le présent ouvert, on sent le parfum. Au sourire, on comprend qu’on a bien choisi.