Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

olga tokarczuk

  • Parfum, force, lectures, musique.


    Parfum : Il y a quand même des parfums de fleurs, même à l’approche de l’hiver. Ainsi des jacinthes. De tout temps à jamais, le parfum de la jacinthe en fleurs a évoqué les sous-bois de la forêt et quand le matin, elle se signale dans la pièce encore sombre, c’est tout un monde qui s’éclaire avant même que la lumière soit allumée.

    Force : Toujours chercher en soi-même les possibles solutions au lieu de s’en remettre systématiquement à autrui. Bien sûr, on a toujours besoin des autres et les aides sont toujours les bienvenues mais si, d’abord, on cherchait, là où elle est, notre propre force ?

    Lectures : Sur les ossements des morts, d’Olga Tokarczuk et Une âme égarée, du même auteur, sous forme de bd et aussi Son espionne royale et les conspirations du palais de Rhys Bowen, so british.

    Musique : Les sonates de Beethoven, en particulier les trois dernières qu’Anne Queffelec vient d’enregistrer.

  • Graines, Sainte Catherine, tendresse.


    Le 25 novembre, c’est la Sainte Catherine. Un proverbe dit : « A la Sainte Catherine, tout prend racine. »
    Alors, que planter aujourd’hui ?
    Des graines de persil, de trèfle ou de coriandre, des tulipes – on vient de planter quelques tulipes Rembrandt - ou des muscaris ou encore des narcisses.
    Des graines de décisions – en particulier la décision qui attend depuis si longtemps….
    Ou des graines de tendresse aussi, pour en revenir à ces belles lignes d’Olga Tokarczuk dans son Discours de réception du prix Nobel de littérature 2018 :
    « la tendresse c’est se sentir intensément concerné par l’existence d’un autre, par sa fragilité, par son caractère unique, sa vulnérabilité face à la souffrance et à l’action du temps qui passe » (1)




    (1) Olga Tokarczuk : Le tendre narrateur, 2020, Les Editions Noir sur Blanc, traduit du polonais par Maryla Laurent, p. 39