Prendre le temps de traîner après le petit déjeuner.
Prendre le temps d’aller au Sport lire le journal.
Prendre le temps de téléphoner à une vieille cousine pour demander de ses nouvelles.
Prendre le temps d'aller à la librairie Baba Yaga commander des livres qu'on offrira à des blondinets pour Noël.
Prendre le temps d’aller à la Pâtisserie de la Fontaine chercher des viennoiseries pour le petit déjeuner du dimanche et du pain de mie pour faire les sandwichs de la semaine.
Prendre le temps de flâner dans les allées du marché.
Prendre le temps de faire rôtir un bon poulet et de le servir avec des pâtes qu'on arrose généreusement du jus du dit poulet.
Prendre le temps de promettre que la prochaine fois on fera une purée pour qu'on y fasse des dessins. Promis.
Prendre le temps de faire la sieste.
Prendre le temps d’épousseter une étagère.
Prendre le temps de ranger le dessus du bureau.
Prendre le temps d’aller avec sa vieille mère à la fête du Téléthon, d’y manger avec elles des oreillettes et de rire parce qu’on a du sucre glace sur les babines.
Prendre le temps de piquer des oranges de clous de girofle pour embaumer la maison.
Prendre le temps de recevoir une voisine pour le thé.
Prendre le temps d’aller marcher dans la forêt de Janas.
Prendre le temps de faire de la soupe pour la semaine.
Prendre le temps de tricoter en regardant les enquêtes de l’Inspecteur Murdoch.
prendre le temps de - Page 5
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Un week end où on prend son temps. 4.
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Un week end où on prend son temps. Bis.
Prendre le temps d’aller à la bibliothèque et discuter un peu avec les Miss Marple en chandails et jupes écossaises.
Prendre le temps d’aller faire les courses et d’acheter, enfin, les piles qui permettront à la pendule de la cuisine de fonctionner, l’épluche-légumes qui doit remplacer celui qu’on a encore perdu, et la boîte d’allumettes qui manque car il y a en assez d’allumer les bougies avec un vieux briquet et de se brûler les doigts.
Prendre le temps d’aller marcher jusqu’à La Cride et, en revenant de passer par la Gorguette ; au passage, compter les bateaux aux voiles blanches et bleues dans la baie.
Prendre le temps de relire le texte des Bonheurs du Jour 2012 qui paraîtront dans quelques jours.
Prendre le temps de balayer la terrasse, de bien nettoyer les paniers des chats.
Prendre le temps de ranger le tiroir de la cuisine, celui où les couverts se mélangent qu’on le veuille ou non et retrouver par la même occasion l’épluche-légume qu’on croyait perdu.
Prendre le temps d’aller à la librairie Baba Yaga récupérer la commande de livres.
Prendre le temps d’épousseter une étagère et se promettre, à chaque week end, d’en faire au moins une (il y a en a beaucoup…).
Prendre le temps de faire le repassage en écoutant de la musique.
Prendre le temps de recoudre un bouton.
Prendre le temps de déjeuner avec sa vieille mère, sa vieille tante, ses cousines, et, ensuite, de faire avec elles plusieurs parties de rami mexicain. Gagner parfois, perdre souvent, peu importe ; rire beaucoup, surtout.
Prendre le temps de tricoter en regardant la télévision, le soir.
Prendre le temps de faire de la compote de pommes parfumée à la badiane et à la vanille.