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forêt de janas

  • L’espace calme du pas.


    La montée vers la chapelle Notre Dame du Mai, dans le massif du Cap Sicié, est parfois rude, quand on emprunte des drailles bien étroites ; il faut alors aller pas à pas.
    Cette montée est aussi toute tranquille quand on suit des sentiers tapis dans la forêt, bordés de lobulaires maritimes et survolés des trilles des oiseaux qui ont mille choses à raconter ; il est encore bien d’aller sans se presser pour bien profiter.
    Aller d’un endroit à l’autre, à pied, lentement, c’est cet espace calme du pas qui rejoint celui du souffle.


  • Giono pour toujours.

    Alors qu’on marche dans la forêt, un nuage passe devant le soleil. Cette ombre rend plus dense le vert des feuillages et le fait devenir d’un bronze presque gris et les jaunes et rouges des feuillus sont alors comme cette majestueuse teinte qu’est la Terre de Sienne. On s’arrête alors car on ne peut pas passer comme ça, en ignorant ce mouvement de la lumière, cette beauté qui se propose là. Puis le nuage poursuit son chemin. Alors, le soleil revient. Tout est à la fois plus clair et plus précis. C’était beau. On fait comme le nuage : on repart car il y a toujours une route à poursuivre.
    En rentrant à la maison, on écoute une belle émission sur France Musiques consacrée à Giono et la musique. Puis on regarde une belle émission de télévision sur cet écrivain sublime, Giono une âme forte. On note quelques-uns des mots de cet homme libre : « Le bonheur s’atteint et se procure par des choses gratuites. (…) Goûter le plaisir de voir passer une averse, un vent, une fleur qu’on aurait respirée, tout ça fait partie du bonheur… »
    Giono, c’est pour toujours.