Lire ce passage dans un livre de Dominique Loreau et en être très satisfaite : « Ne quittons pas l’instant. L’instant n’a pas de limites. Nous devrions considérer l’instant comme notre seule sécurité. Apprenez à en découvrir les richesses, les potentialités. Il contient tout. (…) Seul le présent est réel. Il est la force de la vie, à partir de laquelle nous pouvons entreprendre, construire et réaliser notre vie ». (Dupa Rempoché, sage tibétain, cité par Anne Garigue dans l’Asie en soi).

Déjeuner en famille de poissons grillés parfumés au citron et au fenouil.
Partager pour tous le gâteau du Grand Vizir.
Discuter un bon moment sur sa valeur gustative et sur l’impossibilité de retrouver jamais le même goût qu’« avant ».
Et du gâteau, parler des gestes, de la voix, des rigolades, des jeux, des chansons, des fleurs, de son jardin, de son terrain de boule.
Puis, un instant, un ange passe.
On se regarde.
On se sourit.
On reprend du café et on continue à être ensemble, riches, si riches de cela, tout simplement.