Choisir parmi les calendriers proposés par le facteur celui qui montre sur une face deux petits chatons et sur l’autre un joli chat roux.
Recevoir la commande de Lilicommetout et commencer une nouvelle paire de chaussettes avec une laine so british.
Préparer de quoi décorer la table du prochain repas du partage en utilisant du rafia, des branches de lentisques, d’olivier et de pins, des feuilles de houx, du bolduc rouge, du papier kraft, de fines guirlandes dorées et rouges, en perles et des boules rouges, blanches et dorées récupérées l’an dernier sur un sapin abandonné.
Marcher le long de la mer, dans le vent, un peu sous la pluie, en admirant les teintes grises de la mer et des nuages qui se confondent à l’horizon et l’écume toute blanche des vagues qui se brisent.

Le matin, relecture du livre d’Ahmet Altan, Je ne reverrai plus le monde, en notant encore une fois, pp. 39 et suiv. le passage sur l’absence de miroir dans la prison : « Dans tout ce quartier de cages, on ne trouvait pas un seul miroir, ni bout de verre réfléchissant, pas la moindre surface brillante. (…) Il leur avait suffi d’enlever les miroirs pour nous éliminer. »
Dans le sac à main, Journal de prière, de Flannery O’Connor.
Le soir, allers et venues entre Les sœurs Brontë, de Laura El Malki qui cite en exergue une phrase d’un roman d’Anne Brontë, Agnès Grey : « Les liens qui nous attachent à la vie sont plus forts que vous ne l’imaginez », et Rendez-vous avec le mystère, de Julia Chapman, un roman policier mettant en scène deux détectives prénommés Samson et Delilah.