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Bonheur du jour - Page 714

  • A propos de la dernière question du lundi.

    Que de belles réponses lors de la question du lundi ! La plupart de ceux qui ont laissé un commentaire pense que, face à l’imprévu, on doit faire face et se réorganiser. On signale un moment d’arrêt, de stupeur peut-être, et puis on recentre sa vie, on retrouve ce qui est le plus important, on va de l’avant, on s’adapte. Beaucoup de bon sens dans tout ça et de belles qualités humaines.
    Ce qui ressort aussi des commentaires, c’est que pour beaucoup d’entre vous, l’imprévu a fait irruption dans leur vie et ce qui a été vécu a été douloureux. C’est une grande force que de témoigner de cela.
    Les lecteurs de ce blog sont peut-être, finalement, comme un club de sages ?

  • « Que la vie rejaillisse en toi… »

    Passer la soirée à se promener dans la correspondance d’Albert Camus et de Maria Casarès. Rencontre avec deux êtres si lumineux, si libres, et si féconds, qu’on les laissera sans doute pour toujours posés sur l’horizon, en ligne de mire.
    L’élan vital de chacun s’est ajouté à celui de l’autre en une addition magique. « Que la vie rejaillisse en toi pendant toute l’année », lui souhaite-t-il dans sa dernière lettre du 30 décembre 1959 où il lui donne rendez-vous pour le mardi suivant ; « Je plie ton imperméable dans l’enveloppe et j’y joins tous les soleils du cœur. (…) Je suis si content de te revoir que je ris en t’écrivant. » On l’imagine, elle, ouvrant fébrilement la lettre et riant aussi en la lisant. Mais aucun peintre n’a saisi ce moment.