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bigaradier

  • L’annonciateur du Printemps.

    Premier chant d’oiseau à l’aube, alors que la maison est endormie : où est-il, ce petit annonciateur du Printemps ? Peut-être dans le bigaradier de la voisine. On ouvre le plus doucement possible les volets bleus pour ne pas l’effaroucher. On prépare le café sans heurts. Il continue à chanter. Sa joie arrive jusque sur la table.

  • 24 février 2013. Confitures d’oranges amères.


    Avoir une bonne amie qui a un beau bigaradier dans son jardin, et qui aime donner des oranges amères.
    Récupérer un panier bien lourd de beaux fruits, que quelques feuilles vert sombre accompagnent vers leur destinée.
    Rentrer à la maison et annoncer qu’il est temps de faire la confiture d’oranges.
    Installer le matériel sur la table : le grand saladier de Carcès, dans lequel on prépare toutes les confitures faites maison, la balance, le sucre, les clous de girofle, la vanille en bâton, les couteaux, la râpe…
    Réclamer l’aide de deux mains expertes en découpage des fruits.
    Râper les zestes, couper les fruits à vifs, réserver les pépins, peser, mettre au sucre.
    Emmailloter les pépins dans un linge blanc ancien qu’on ferme avec une cordelette.
    Ajouter la vanille, les clous de girofle.
    Regarder la préparation pour évaluer le nombre de pots, et donc le nombre d’étiquettes à écrire. Si on calcule la consommation familiale, les pots à donner, il n’y en aura pas assez.
    Envisager de retourner récupérer des oranges du bel arbre toulonnais.
    Ceci fait, poser le saladier dans la cuisine, et tout laisser tranquille jusqu’au lendemain.
    Ranger.