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confitures de prunes

  • La question du lundi. Donner en mettant les formes.

    En fait, la cagette de plusieurs kilogrammes de prunes était à des personnes qui ne savent pas faire de confitures. C’est pour leur rendre service qu’on a pris la cagette à la maison, qu’on a trié les prunes et qu’on s’est mis à faire la confiture. On éprouve toujours du plaisir à filer un coup de main. Une fois les pots remplis et refroidis il n’était pourtant pas question de les leur rendre avec une étiquette scotchée genre confiture de prunes septembre 2021. Donner, oui, mais donner avec délicatesse. Alors, on a fait de jolies étiquettes, on a recouvert les pots de tissus ou de papier kraft qu’on a serré par des liens de raphia. On a fait tout comme on aurait fait pour soi-même, quand on fait ses propres confitures et qu’on a la joie de donner de jolis pots de bonne confiture. D’ailleurs, on fait pareil quand on apporte à l’hôpital à quelqu’un qu’on visite une belle grappe de raisin enveloppée dans un joli torchon qu’on déplie avec soin sur la table roulante, ou quand on donne une bonne part de quiche à quelqu’un qui rentre souvent tard chez lui en la décorant d’un brin de persil et en la mettant dans une jolie boîte, ou quand on met quelques fleurs de lavande dans une lettre qu’on envoie pour que ça sente bon dès que le courrier sera dans la boîte aux lettres.

    D’où la question du lundi : pensez-vous qu’il soit important, quand on donne, d’y mettre les formes ?

  • Traçabilité.

    Par ici, pas de confiture anonyme, surtout l’été : on connaît et les jardins et les confiturières et les confituriers et leurs cuisines, et leur écriture sur l’étiquette.
    Elles ou ils ont chacun leurs façons : des petits pots pour les uns, des grands pour les autres, des bocaux aussi ; certains mettent de la paraffine, d’autres pas ; on a les méticuleux qui collent l’étiquette parfaitement droit et ont une écriture qui leur aurait valu 10/10 à l’école communale, et les autres qui scotchent rapidement et de travers un morceau de papier avec juste : Prunes – août 16.
    Après la confiture d’abricots de Bargème, celle, d’abricots toujours mais de Bastian, on a eu la confiture de pèches de Sanary.
    On en est maintenant au pot de confiture de prunes de Besse-sur-Issole, en attendant d’ouvrir celui de figues de St Cyr. De la figue, on en aura d’autres aussi, on le sait. C’est une bonne année pour les figues. Ou pour les mangeurs de confitures de figues….