Passer la soirée avec Paul Veyne dont le livre Palmyre rend hommage à cette cité antique.
S’arrêter longuement sur les photos du cahier central. On ne verra donc jamais « en vrai » le temps de Baalshamîn. Mais Paul Veyne est là, qui fait œuvre de mémoire, et rappelle qu’il fait simplement son devoir en écrivant ce livre. C’est beau, ça : « mon devoir d’ancien professeur et d’être humain ».
« L’histoire de Palmyre aura été celle d’une petite société qui vivait aux frontières de la grande civilisation dont ses élites étaient plus ou moins imprégnées, ce qui avait abouti à une culture mixte. Elle détient un record en matière de richesse du mélange ; on a beau parcourir l’Empire, on ne voit pas où auraient pu se rencontrer un plus grand nombre d’influences : la vieille Mésopotamie, l’antique Syrie araméenne, la Phénicie, un peu de Perse, davantage d’Arabie ; brochant sur le tout, la culture grecque et le cadre politique romain. « Le chauvinisme culturel, invention du XIX° siècle, écrit Ernest Will, n’avait pas cours dans l’Antiquité ».
faire son devoir
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Passer la soirée avec Paul Veyne, à Palmyre.