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paul veyne

  • Escargots, Paul Veyne, sauge cassis, cyclamen, silence.


    Patience : Ramasser chaque matin les escargots et les amener le plus loin possible des blettes.

    Emotion : Passer un bon moment en toute fin d’après-midi, à penser à Paul Veyne qui vient de disparaître puis relire quelques pages des quelques livres de lui qui sont là, dans la bibliothèque et, surtout, feuilleter Mon musée imaginaire ou les chefs d’œuvres de la peinture italienne.

    Contemplation :
    Les fleurs presque noires de la sauge cassis autour desquelles des abeilles ainsi qu’un petit papillon bleu volètent.
    Le doux rose du cyclamen qui vient d’élire domicile sur le rebord de la fenêtre.

    Méditation : Au fur et à mesure de la lecture du dernier livre de Paolo Rumiz, Le fil sans fin, réfléchir à cette valeur forte qu’est le silence comme il le rencontre dans les abbayes qu’il visite tout au long de son parcours initiatique à travers l’Europe. Faire silence pour se retrouver, d’une certaine façon. D’ailleurs, après la relecture de ce Fil sans fin (il est toujours bon de lire deux fois les bons livres), ce sera sympathique de relire pour la quatrième fois Le phare, voyage immobile, du même auteur.

  • Passer la soirée avec Paul Veyne, à Palmyre.

    Passer la soirée avec Paul Veyne dont le livre Palmyre rend hommage à cette cité antique.
    S’arrêter longuement sur les photos du cahier central. On ne verra donc jamais « en vrai » le temps de Baalshamîn. Mais Paul Veyne est là, qui fait œuvre de mémoire, et rappelle qu’il fait simplement son devoir en écrivant ce livre. C’est beau, ça : « mon devoir d’ancien professeur et d’être humain ».

    « L’histoire de Palmyre aura été celle d’une petite société qui vivait aux frontières de la grande civilisation dont ses élites étaient plus ou moins imprégnées, ce qui avait abouti à une culture mixte. Elle détient un record en matière de richesse du mélange ; on a beau parcourir l’Empire, on ne voit pas où auraient pu se rencontrer un plus grand nombre d’influences : la vieille Mésopotamie, l’antique Syrie araméenne, la Phénicie, un peu de Perse, davantage d’Arabie ; brochant sur le tout, la culture grecque et le cadre politique romain. « Le chauvinisme culturel, invention du XIX° siècle, écrit Ernest Will, n’avait pas cours dans l’Antiquité ».