Ouf : L’azuré du serpolet a évité l’extinction ! Dans un article fort intéressant de Camille Richir publié dans La Croix du 13 septembre, cette nouvelle rassurante est annoncée : alors qu’on le croyait éteint, eh bien non, l’azuré du serpolet a réussi à survivre. Il avait disparu car les fourmis qui prenaient soin des chenilles nouvellement nées en les confondant avec des fourmis et en les amenant au fin fond de leurs terriers jusqu’à la fin de l’hiver et la métamorphose de la chrysalide en papillon, ces fourmis, donc, avaient elles-mêmes quasiment disparu car fini le pâturage, donc finis les lièvres, donc, de plus en plus d’herbe et de ce fait un sol trop froid. Il n’y avait qu’à s’en rendre compte et, en comptant sur la détermination de scientifiques, il suffisait de recréer des espaces ad hoc pour qu’il y ait et des fourmis et des papillons.
Gastéropodes : Peu de certitudes en ce monde, mais en voici une : les escargots aiment les blettes et dédaignent le fenouil bulbeux. On peut même penser que c’est une addiction, cet amour des blettes car, transportés chaque matin à l’autre bout du jardin, mais vraiment à l’autre bout, loin quand même pour des petites bêtes comme ça qui circulent lentement, ils sont de nouveau là chaque matin ! Il faut donc sauver les blettes des ardeurs gastéropodiennes jusqu’à la récolte.
Lecture : Relecture, plutôt. Parce que Boris Cyrulnik l’a cité plusieurs fois dans son dernier livre, Le laboureur et les mangeurs de vent, relire encore une fois Découvrir un sens à sa vie de Viktor Frankl.
l'azuré du serpolet
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L’azuré du serpolet, gastéropodes, blettes et fenouils bulbeux, Viktor Frankl.