Sur le chemin de la Cride, regarder loin devant l’horizon de la mer qui disparaît dans la brume de chaleur jusqu’à la blancheur.
Sur le chemin du Mont Salva, se régaler de quelques mûres.
Sur le chemin de la Treille, respirer ce parfum incomparable des pins dans la chaleur du jour.
Sur le chemin de la Verne, s’asseoir pour boire de l’eau bien fraîche en regardant le bleu de la mer qui clapote au-delà de la grève caillouteuse.
Sur le chemin de l’Evescat, en descendant, croiser une dame qui remonte du marché avec son caddie bien plein. Se dire bonjour même si on ne se connaît pas et papoter un peu avant de se séparer en se souhaitant une bonne journée.
mont salva
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Chemins d'été.
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Moisson du 13 mai 2021.
Avoir la chance d’avoir un toit.
Marcher longtemps le long de la mer, au Brusc et au Gaou. S’asseoir et contempler. Les nuages et l’écume des vagues sont du même blanc.
En montant au Mont Salva, rencontrer un joli rosier ancien dont les roses se balancent nonchalamment dans le vent. Là encore, prendre le temps de le regarder en arrêtant le pas. S’approcher enfin pour sentir les fleurs et se souvenir d’autres rosiers anciens rencontrés çà et là : ceux grimpant au coin d’une maison pour aller jusqu’au toit, d’autres franchissant une clôture, d’autres encore s’enroulant avec gourmandise autour d’une treille ; des rose poudré comme celui-ci, des rouges, des blancs.
Puisqu’il faut couper quelques tiges du chèvrefeuille afin de pouvoir passer par le portail, le faire doucement, en expliquant le pourquoi du comment et prendre soin des tiges coupées qu’on met dans le petit vase bleu ramené d’Italie en son temps ; une façon de leur rendre hommage.
Constater qu’il y a trois nouveaux lecteurs d’Avec la vieille dame. Mais on ne sait pas où. Si jamais ils passaient par là, qu’ils en soient remerciés.