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chèvrefeuille

  • Moisson du 13 mai 2021.

    Avoir la chance d’avoir un toit.

    Marcher longtemps le long de la mer, au Brusc et au Gaou. S’asseoir et contempler. Les nuages et l’écume des vagues sont du même blanc.

    En montant au Mont Salva, rencontrer un joli rosier ancien dont les roses se balancent nonchalamment dans le vent. Là encore, prendre le temps de le regarder en arrêtant le pas. S’approcher enfin pour sentir les fleurs et se souvenir d’autres rosiers anciens rencontrés çà et là : ceux grimpant au coin d’une maison pour aller jusqu’au toit, d’autres franchissant une clôture, d’autres encore s’enroulant avec gourmandise autour d’une treille ; des rose poudré comme celui-ci, des rouges, des blancs.

    Puisqu’il faut couper quelques tiges du chèvrefeuille afin de pouvoir passer par le portail, le faire doucement, en expliquant le pourquoi du comment et prendre soin des tiges coupées qu’on met dans le petit vase bleu ramené d’Italie en son temps ; une façon de leur rendre hommage.

    Constater qu’il y a trois nouveaux lecteurs d’Avec la vieille dame. Mais on ne sait pas où. Si jamais ils passaient par là, qu’ils en soient remerciés.

  • Des fleurs.


    Les fleurs des lentisques, tout d’abord jaunes, ont bien rosi à rester ainsi en plein soleil. A moins que ce ne soit de joie d’avoir éclos.
    Roses seront celles de l’hortensia. Elles sont là, minuscules, lovées dans un bouquet de feuilles qui se dressent un peu plus chaque matin, chaque après-midi, chaque soir.
    Quant au chèvrefeuille, ses lianes sont réveillées et partent à l’assaut du grillage tenant fièrement en avant deux petites feuilles curieuses qui portent en elles des fleurs encore endormies.