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pavarotti

  • Una furtiva lacrima.


    Hier matin, séance dédicace à la librairie Charlemagne de La Seyne. Deux belles heures pendant lesquelles les rencontres ont été nombreuses et les échanges chaleureux. Merci à F., V., N., E., MC., El., J., P., … à cette jeune femme repartie avec l’adresse de ce blog car en ce moment elle a besoin de soutien, à cette autre qui est arrivée avec « Aussitôt que la vie », lu il y a quelques mois et heureuse de pouvoir me rencontrer pour parler de la beauté de la colline provençale, et aux autres encore.
    C’était un moment fort en raison du lieu, cette belle librairie Charlemagne, et parce que j’étais là avec mes livres, tout simplement heureuse.
    Juste avant de partir de la maison, l’air fameux extrait de « L’élixir d’amour », Una lacrima furtiva, chanté par Pavarotti, a retenti à la radio. Maman aimait beaucoup cet air et j’y ai vu là le signe de sa présence à mes côtés, en cette veille de la fête des mères.
    Bon dimanche à vous tous, mes chers fidèles lecteurs, qui me soutenez avec tant de gentillesse.

  • Nessum dorma.

    Depuis bien longtemps on a compris que ce qui compte, dans la suite des jours noirs, gris, bleus, ou blancs, c’est qu’il y ait du sens. Puisqu’on y donne sens, on a des cadeaux quotidiens dont on parle ici en espérant que la chaleur reçue soit perçue par d’autres qui la rechercheraient pour qu’ils puissent s’en couvrir un instant, même légèrement, mais un peu malgré tout.
    Ainsi de Nessum dorma, ce fameux air de Turandot qui est venu l’autre après-midi se faire entendre.
    Quelqu’un qu’on a perdu avait demandé, peu de temps avant de sombrer dans l’inconscience, à écouter de nouveau ce morceau célébrissime, chanté, bien sûr, par Pavarotti. On avait fait cela et, ensemble, on avait vibré, on avait été ému.
    On ne l’avait plus écouté depuis. Et l’avait-on vraiment entendu, cet air ? Car cette fois-ci, les paroles furent précises :

    Et mon baiser brisera le silence
    Dissipe-toi, ô nuit, dispersez-vous étoiles
    A l’aube je vaincrai
    Et nous devrons hélas mourir, mourir

    Tout était lié : les paroles, la musique, la voix. Cela avait tant de sens, pour celle qui allait partir.
    Et, en cette fin d’après-midi où Turandot est arrivée, comme ça, alors qu'on ne l'avait plus écoutée depuis plusieurs années, alors que la fatigue faisait parfois fléchir, on a pu regarder ce moment douloureux du passé avec une grande paix car il y avait du sens à tout cela. Et on a pu redire encore : merci. Et on a puisé de la force. Et on voudrait ce jour transmettre de la chaleur.