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marguerite yourcenar

  • Lectures, aubes.

    Lecture : « Yourcenar, carte d’identité », d’Henriette Levillain. Une biographie d’une intelligence rare. Emprunté à la médiathèque de Chalucet (Toulon), il faudra bientôt l’acquérir pour l’avoir à la maison car c’est un livre auquel on reviendra.

    Aubes : Les aubes seront bientôt celles de l’été quand les sons cristallins des pépiements et des chants d’oiseaux ou des roucoulements des tourterelles, ceux des bateaux traversant la rade ou des volets s’ouvrant sur la fraîcheur du jour, font sentir que le temps est limpide au point qu’on puisse le traverser d’un seul élan.

  • De livre en livre, et Virgile.



    De livre en livre : De la correspondance de Marguerite Yourcenar au « Tacite » de Xavier Darcos, puis de ce « Tacite » à « Virgile, notre vigie » du même auteur, puis de ce « Virgile » à « La mort de Virgile » d’Hermann Broch, puis de cette « Mort de Virgile » à Virgile lui-même (- 70 av. JC/- 19 av. JC) :

    « Printemps utile aux feuillages des bois
    Printemps utile aux forêts
    Au printemps les terres gonflent et réclament les semences qui donnent la vie
    Alors le ciel, père tout-puissant, descend en pluies fécondes dans le cœur de sa belle épouse
    Immense, rejoint ce corps immense pour nourrir tout ce qui germe
    Alors les broussailles impénétrables retentissent du chant des oiseaux »(1)




    (1) Virgile, Le souci de la terre, nouvelle traduction des Géorgiques par Frédéric Boyer, Ed. Gallimard, 2019, pp. 128/129