Après avoir cité ici ces quelques mots de René Char, « si tu dois repartir »
on poursuit les citations, bondissant de l’une à l’autre comme l’écho : « Il y a des vies blanches sans autre signe extérieur de leur destruction que d’appartenir à l’absence – à soi, aux autres, au monde »
écrit Anne Dufourmantelle dans Puissance de la douceur.
Cela a pris des années, ici, pour ne plus être absent à soi-même, aux autres, au monde. Des années pour cesser de tuer le temps. Et, au moment où il faut repartir encore une fois sur un nouveau chemin inattendu, on a conquis la certitude d'être au présent.
Et vous, êtes-vous encore en chemin pour acquérir cette présence à vous-même ou l’avez-vous trouvée pour en faire la compagne de votre quotidien et ainsi construire chaque moment du temps ?
si tu dois repartir
-
La question du lundi : cesser de tuer le temps.