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tout s'accélère

  • Qui a Rondeurs des jours ?

    Parmi tout ce qu’on pourrait glaner de citations dans le livre de Gilles Vernet, Tout s’accélère, on choisit de relever celle de Giono, extraite de Rondeurs des jours. Quand on la rencontre, cette citation, on se réjouit car on aime Giono. On aime beaucoup Giono. Le lire est un plaisir et partager sa lecture en est un aussi.
    La voici :

    « Les jours commencent et finissent dans une heure trouble de la nuit. Ils n’ont pas la forme longue, de celle des choses qui vont vers un but: la flèche, la route, la course de l’homme. Ils ont la forme ronde, cette forme des choses éternelles et statiques : le soleil, le monde, Dieu. La civilisation a voulu nous persuader que nous allons vers quelque chose, un but lointain. Nous avons oublié que notre seul but, c’est vivre et que vivre nous le faisons chaque jour et qu’à toutes les heures de la journée nous atteignons notre but véritable si nous vivons. »

    C’est le début, si on se souvient bien, de Rondeurs des jours. On veut alors reprendre le volume dans la bibliothèque ; on suit tous les titres de Giono du bout de l’index mais, brutalement, on passe à Giraudoux. De Rondeurs des jours, point ! C’est la stupéfaction… Mais où ce livre est-il donc passé ? Que celui ou celle qui l’a emprunté se signale. Merci ! Entre temps, on a eu le plaisir de le commander à la Librairie Charlemagne. Mais quand même….



  • La question du lundi : patience.

    Après avoir emprunté un livre tout à fait pertinent, Tout s’accélère, de Gilles Vernet, prendre le temps de réfléchir au temps, justement.
    On relève quelques phrases, ici ou là. En voici une : « les pauses ont disparu, chaque instant est mis à profit pour rattraper le temps perdu. » ; ou encore ces citations : Etienne Klein : « Nous ne vivons pas une accélération du temps, nous vivons une crise de la patience. » ; Paul Morand : « Que de temps perdu à gagner du temps. ».
    C’est bien d’avoir trouvé ce livre à la Médiathèque. Il était posé là, sur la table, tout près de la porte, comme un rappel.
    Ici, on pensait qu’on allait devoir rester tranquille un moment et puis, hop, qu’on repartirait, comme cela s’était passé déjà lors d’autres moments de jachère. Mais là, il s’agit d’entrer de plain-pied dans la patience.

    Et vous, êtes-vous dans la patience ?