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tricoter une couverture bébé

  • Moisson.

    A la petite épicerie du coin de la rue où on va chercher des gnocchis, voir qu’il y a de beaux haricots verts. On demande : « D’où viennent-ils ? » L’épicière répond : « De mon jardin, là. » On en prend un demi-kilo.
    Nager.
    Terminer une couverture bébé remplie de noppes et commencer les petits chaussons demandés par la future grand-mère car, a-t-elle dit, « cela porte bonheur, les petits chaussons. »
    Chaque matin, tenter de canaliser l’ipomée qui pousse comme une folle et s’accroche partout où c’est possible. On ne lui en veut pas car ses corolles violettes sont vraiment jolies.
    Tourner la page de quelque chose, enfin.
    Dire merci à quelqu’un.

  • Sans rien dire.

    Dans ce service à l’hôpital où on passe plus de temps à attendre qu’à rendre visite, s’installer dans le « salon » et sortir son tricot. C’est une couverture bébé, blanche, qui alterne point de riz, point mousse, jersey envers. Une infirmière passe, s’avance et s’arrête. Elle regarde le travail déjà bien avancé. On lève la tête vers elle et on lui sourit. Elle a l’air bien las et les épaules tombantes. Elle touche le coin de la couverture et de ses doigts sent combien la laine est douce. Elle reste là sans rien dire. Puis elle sourit aussi. On échange un regard. On tente de transmettre dans le regard qu’on lui tend tout autant de douceur et d’espoir qu’il y en a dans la laine de cette couverture. Puis elle repart.