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ipomée

  • Moisson.

    A la petite épicerie du coin de la rue où on va chercher des gnocchis, voir qu’il y a de beaux haricots verts. On demande : « D’où viennent-ils ? » L’épicière répond : « De mon jardin, là. » On en prend un demi-kilo.
    Nager.
    Terminer une couverture bébé remplie de noppes et commencer les petits chaussons demandés par la future grand-mère car, a-t-elle dit, « cela porte bonheur, les petits chaussons. »
    Chaque matin, tenter de canaliser l’ipomée qui pousse comme une folle et s’accroche partout où c’est possible. On ne lui en veut pas car ses corolles violettes sont vraiment jolies.
    Tourner la page de quelque chose, enfin.
    Dire merci à quelqu’un.

  • Moisson.

    Faire le point ; se dire que le plus dur est derrière soi et qu’il est fort possible qu’on aille vers du meilleur ; garder toutefois sa tranquillité d'esprit et, donc, ne rien attendre de précis.
    Lire quelques poésies de Hopkins.
    Nager.
    Ne pas faire les soldes.
    Préparer du pesto avec des graines de courge, du basilic frais, du persil frais, et de l’huile d’olive.
    Aider une amie tricoteuse à apprendre le point turc.
    Rester tranquille en écoutant de la musique dans le calme de l’après-midi l’été, volets fermés ; la pièce est pourtant claire car le soleil est fort.
    Ressortir le chapeau de paille.
    Admirer chaque matin les nouvelles fleurs offertes par l’ipomée.
    Faire l’inventaire des pelotes de laine.