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yannick grannec

  • Passer la soirée avec un bon roman : Le bal mécanique

    Passer la soirée (non, en fait, plusieurs soirées, ainsi qu’une longue matinée) avec Le bal mécanique, de Yannick Grannec. Ah, voilà un bon gros roman, avec des personnages à foison, des personnages qui ont du corps, une histoire, un avant, un après, des émotions, des paroles, des silences ; et il y a le temps qui passe, et on revient en arrière, et on repart vers après : un roman qui ne se lit pas en deux temps trois mouvements, un roman qui ouvre sur le monde, plutôt que de lorgner du côté du nombril d’un auteur, un roman dont on interrompt souvent la lecture pour aller chercher dans la bibliothèque d’autres livres.
    Ainsi, un soir, on a près de soi tout l’œuvre peint de Paul Klee, un livre sur Otto Dix, un autre sur le Bauhaus, et encore un autre, et un autre, et on fait une liste car on ira à la médiathèque voir un peu ce qu’il y a sur le sujet, etc.

  • 27 octobre 2012. Passer la soirée avec Adèle.


    Passer la soirée à terminer La déesse des petites victoires, de Yannick Grannec.
    Relever ce passage, parmi d’autres.: « Un dernier ménage pour Kurt. C’est tout ce que j’aurai fait pour lui dans ma vie. Ranger le monde pour empêcher cette maudite entropie de l’engloutir. Toutes les femmes ont-elles le même destin ? S’appareiller, par amour ou par besoin de sécurité, pour finir par tenir à bout de bras celui qui était censé être le rocher. Est-ce notre lot à toutes ? Ces frères, pères, amants, amis, sommes-nous là pour les repêcher ? Est-ce dans ce but loufoque que Dieu nous a donné des seins ou des hanches ? Sommes-nous seulement des bouées ? Que nous reste-t-il après, quand il n’y a plus personne à sauver ?
    Ranger les souvenirs ». (page 440).
    Elles se reconnaîtront.