En début d’année, nombreux sont ceux qui font des bilans, ou qui établissent une liste de bonnes résolutions. C’est bien de faire cela car cela nécessite un temps de pause et donc de réflexion sur la vie qu’on mène.
On peut avoir envie de se remettre au sport, de vivre plus sereinement, de se recentrer sur l’essentiel, ou de terminer enfin des travaux commencés depuis trop longtemps. C’est tellement varié !
Ce matin, on ne va pas déroger à la règle des bonnes résolutions, et à l’habitude de la question du lundi. Ici, en 2018, il va falloir apprendre à faire avec ce qui n’avait pas été prévu et donc se réorganiser. Et pas qu'un peu.
Et vous, comment feriez-vous face à l’imprévu s’il surgissait ainsi ? Ou comment avez-vous fait face s’il est déjà passé par chez vous ?
Commentaires
Bonjour, j'attendais fébrilement votre question du lundi...et voilà, qu'elle vient en écho à une réflexion que je me faisais hier au soir...Là, du haut de mes 45 ans, il faut que je me fasse à l'idée que je suis incapable de planifier quoi que ce soit ! Ce n'est pas dans ma nature...J'essaie pourtant mais à chaque fois un imprévu surgit et ça l'imprévu je sais gérer...Ma vie n'est qu'une succession d'imprévu...J'essaie de la diriger vers l'intention de, c'est tout ce que je peux faire, parce que la planification, je n'y arrive pas. Pourtant je vois plein de mes amies autour de moi qui sont bien organisées, tout est à sa place, tout est dans l'ordre des choses, j'en suis admirative. Moi, je me fais l'effet d'un éléphant dans un magasin de porcelaine, cela ne veut pas dire que je ne vais pas bien dans ma vie, elle est faite de rencontres, de joies, de grands n'importe quoi parfois, de rires de mes 6 enfants, de stress parfois (mais de moins en moins) parce que vivre toujours dans l'imprévu, on finit par s'y faire...Il faut juste admettre que c'est dans sa nature et dans la nature des choses "Tout n'est qu'impermanence" de toute façon. Bon, j'ai l'impression que je me suis étendue. J'avais peut être besoin de poser des mots sur ce que j'admets enfin sur ma façon d'être. Pour répondre à votre question quand même, ce que je fais le plus face à l'imprévu c'est le lâcher prise...je fais confiance aux énergies....ah oui, et puis je fais en sorte de toujours le côté positif des choses aussi. Je vous souhaite une belle journée.
En cas d'imprévu, il faut s'organiser, c'est vrai, et examiner les priorités. :)
Un imprévu n'est pas toujours prioritaire, mais il ne faut pas passer à côté de ce qui l'est.
Passe une douce journée.
j'adore tous les imprévus qui viennent ou sont susceptibles de venir chambouler le quotidiens de mes jours ... ils réveillent en moi l'art dans le combat de vivre ...comme des défis à relever qu'ils soient tantôt pénibles ou joyeux ... je relève le gant ...
amitié
dans mon métier, c'est l'imprévu tous les jours ;-)
Le grand et "mauvais" imprévu est entrée une fois dans ma vie il y a presque 40 ans. J'ai commencé par croire qu'il n'était pas si grave que çà, puis j'ai été comme tétanisés, puis je me suis battue croyant que l'amour, l'attention pourraient aider, puis j'ai essayé de comprendre, puis je me suis mise en colère, ce qui d'une curieuse façon a un peu fait avancer les choses, puis j'ai fui, puis j'ai désespéré, puis je me suis protégée, et depuis j'essaie de m'adapter aux hauts et aux bas, en enfilant ou non, selon la période, une cuirasse, alliage complexe d'attention et d'indifférence construite. Aujourd'hui j'ai envie d'écouter et peut-être d'aider (?) ceux qui partagent la même expérience.
Je crains fort, de ne pas t'avoir beaucoup aidée. Je te souhaite la meilleure année possible avec un grand merci pour tous tes billets qui eux, savent faire tant de bien.
Il y a des imprévus qui nous forcent à nous arrêter.
J'en ai vécu un, et relativement jeune puisque j'avais 44 ans. J ai regardé le mur en face de moi, à la tombée de la nouvelle... Et j ai d 'abord fait des choses dans l ordre.
Changer de sérologie,
Arrêter de travailler,
Me faire opérer,
Me soigner
Et aussi me faire aider.
Je venais de rencontrer ma meilleure amie et elle m'a rendu la vie plus gaie.
Je me suis fait aider (me souvenant d 'un conseil de ma mère... avant sa mort),
Et J'ai cherché à vivre bien.
Il a encore fallu deux ans pour trouver ce que je voulais faire.
En somme j ai fait ce que j'avais toujours dit que je ferais si j'étais un jour vraiment malade.
Stopper le mouvement et tâcher de bien vivre...
En faisant un peu de sport notamment,
Et on verrait le résultat...
Bon. Pour cette année aller au cours et écrire...
Sénologue pardon. Pas sérologie.
J'adore les imprévus bons ou tristes, il sont un défi constant.
Il y a eu dans ma vie quelques gros imprévus, psychose de notre fils, fausse-couche, licenciements, décès imprévisible d'une amie proche, de mes parents. A chaque fois, je prends le temps de pleurer un bon coup. Une fois le ciel dégagés de ces noirs nuages, je sectorise un maximum et m'interdis de laisser les soucis ou le chagrin polluer toutes les facettes de ma vie. Je suis, autant que faire se peut (c'est en forgeant qu'on devient forgeron) pleinement présente à ce que je fais ici et maintenant. Je ne dis pas que c'est facile, mais cela m'aide bien à me relever de ces méchants coups durs. Cette manière de faire protège aussi les bons aspects de ma vie qui ne sont pas impactés. J'essaie de bien vivre ce qu'il y a à vivre pour le temps qu'il me reste.
Je crois que vous avez trouvé la bonne recette : sectoriser et s’interdire de laisser les chagrins et les soucis polluer toutes les facettes de ma vie. Je m’y entraîne depuis .....quelques jours ! Mieux vaiut tard que jamais !
Des imprévus qui changent nos vies...ils ne s'annoncent pas généralement, ils sont là, c'est tout. Qu'en faire?
A chaque fois j'ai profité des longs mois pour chercher et traduire de nombreux poèmes sud-américains et aussi pour apprendre online le catalan. Activité intense du cerveau à la place de celle du corps.
Je vous souhaite une excellente réorganisation, sachant que vous êtes pleine de ressources, je sais que vous le ferez avec succès.
Les imprévus positifs, j'adhère complètement. Quant à ceux qui ne sont pas espérés, on fait au mieux mais je ne suis pas très douée !
Tout dépend du sujet, l'imprévu certaines fois peut être transformé en une nouvelle vie à vivre, cela peut être vu comme un enrichissement d'expérience dans un domaine inconnu... Cela ne sert pas à grand chose de ressasser les problèmes qui se posent à nous, ça n'entraine que de la souffrance. Belle soirée Séraphine. brigittE
l'imprévu c'est le sel de la vie, ce qui évite de s'enliser, de se bloquer sur des futilités
Quand survient un événement vraiment neuf et impératif il faut faire vite vite un tri dans ses priorités et là parfois on s'aperçoit que des priorités réelles on n'en n'a pas tant que ça
J'ai eu beaucoup de patients qui devant l'annonce d'un diagnostic terrible l'exprimaient très bien, ils avaient cru que ceci ou cela était tout et puis non finalement l'essentiel était ailleurs et souvent bien circonscrit et limité à l'essentiel
Tous les imprévus sont différents et par voie de conséquence mes réactions sont différentes. Certains me font souffrir et me prennent la tête, alors je sors prendre l'air en récitant un mantra (celui que je préfère).
Ou je mange un gâteau avec du chocolat !
Bisous spéciaux pour un imprévu qui me paraît spécial...
Les imprévus "matériels" , ça va , je ne me prends pas trop la tête. Ce qui est plus dur ce sont ceux qui touchent de près ou de loin à la santé de ceux que j'aime , là, j'angoisse vraiment.
Bonne soirée à vous.
tout d'abord je t'envoie un peu de douceur et de tendresse pour mieux vivre l'inconnu, l'impensable.
Avant de faire, je prie désormais.
bises
Accepter l'imprévu...accepter la réalité qui vient à nous, la reconnaître pour ce qu'elle est, qu'elle soit positive ou négative..Et c'est parce qu'on l'accepte qu'on peut faire face et découvrir ce que cet imprévu peut nous apporter
Cela dépend .... un imprévu heureux, je le gère en m'activant pour que tout roule le mieux possible !
Un imprévu malheureux pour des proches, je revêts ma cuirasse, je m'oublie et reste concentrée uniquement sur la façon de rendre le tout le plus doux possible ....
Bisous doux Marie.
Répondre à cette question est difficile, Marie, il y aurait tant à dire. Je ne retrouve pas la citation exacte de Dostoïevski qu'elle m'a rappelée, où il dit que de tous les animaux, l'homme est celui qui a la plus grande faculté d'adaptation. J'espère que tu trouveras cette année ton nouveau cap.
ne pas se tromper de diagnostique. le mot juste compte avant de passer à l'acte.
c'est tous les jours alors ce serait trop long et chaque chose à sa réponse particuilière.
Baisers bonne semaine
Je ne sais pas cela dépend de l'imprévu mais je pense que dans un premier temps je perdrais un peu pied, je m'angoisserais et puis je pense que je mettrais ma bonne vielle devise en mouvement "en avant, calme et droit - les pieds sur terre et l'âme légère".... Je crois.
Je te souhaite du courage, de la force et de l'optimisme pour affronter ton imprévu
L’imprévu me demande du temps pour être "digéré",... et le temps est souvent un baume.... Courage à toi Marie et Bises.
Je crois que j'ai beaucoup changé au cours de ma vie. J'accepte mieux l'imprévu et me dis, qu'après tout, il peut constituer des opportunités intéressantes. Je me rends compte aussi que l'acceptation peut parfois faciliter les choses.
Si l'imprévu est costaud et pour moi, je commence par pleurer un bon coup sans chercher à me retenir ........... puis j'essaie, dans la mesure de mes possibles de mettre en place les stratégies pour faire face ! c'était la suite Marie ! bises
L'imprévu, j'aime ! Je ne l'envisage que positif : un diner, une visite, un cadeau !
Sinon c'est un désagrément et là, je n'y songe même pas !
Les imprévus peuvent avoir du bon ou du moins bon en tous les cas ils nous obligent à s'arrêter pour un temps et cassent notre quotidien souvent bien trop peaufiné, alors je les accepte comme autant de signaux de la vie, tout simplement. Bonne journée et à bientôt