De livre en livre : De la correspondance de Marguerite Yourcenar au « Tacite » de Xavier Darcos, puis de ce « Tacite » à « Virgile, notre vigie » du même auteur, puis de ce « Virgile » à « La mort de Virgile » d’Hermann Broch, puis de cette « Mort de Virgile » à Virgile lui-même (- 70 av. JC/- 19 av. JC) :
« Printemps utile aux feuillages des bois
Printemps utile aux forêts
Au printemps les terres gonflent et réclament les semences qui donnent la vie
Alors le ciel, père tout-puissant, descend en pluies fécondes dans le cœur de sa belle épouse
Immense, rejoint ce corps immense pour nourrir tout ce qui germe
Alors les broussailles impénétrables retentissent du chant des oiseaux »(1)
(1) Virgile, Le souci de la terre, nouvelle traduction des Géorgiques par Frédéric Boyer, Ed. Gallimard, 2019, pp. 128/129