Plage des Sablettes : Après avoir bien marché le long de la corniche, arriver à cette grande plage des Sablettes où la mer brasille dans le soleil, prendre un café au Provence en regardant les Deux Frères, solides rochers ancrés dans la mer depuis toujours et rester simplement là, devant l’horizon.
Lectures : « De notre monde emporté », de Christian Astolfi et « La route des Indes », de Simone van der Vlugt et relire encore une fois, sans se lasser, « Noces suivi de L’été », d’Albert Camus.
Voix : En entendant la maison retentir de ces voix d’adultes, graves et posées, se souvenir comme elles étaient des babils d’enfants.
Commentaires
Attention ,contemplation, réflexions :)
bonne semaine Marie
merci
donc un bon dimanche, entre nature, rencontres et souvenirs
plus de baignade pour moi depuis quelques jours, seulement longer la plage, pourtant l' eau est encore bonne ( j' y ai mis les pieds ) mais à l' heure où j' y vais ( au lever du soleil ) il fait 10° ! l' an dernier je me suis baignée jusqu' au 15 octobre, espérons que le temps se réchauffe le matin. Sinon tant pis, on recommencera en mai
Un bon dimanche en somme, promenade en bord de mer, belles lectures, rêveries en terrasse et ensuite des souvenirs d'enfance qui remontent à la surface pour nous réchauffer le coeur...se permettre de vivre l'instant, quel beau programme. Très belle semaine
J'imagine que contempler les deux frères sans la masse des touristes repartis dans leurs pénates doit être relaxant.
"la mer brasille", quelle expression poétique... un billet tout en douceur
je retournerai fin de semaine m'extasier encore et toujours au-devant de la mer ...
amitié .
Quand même, quelle chance d'habiter pas loin de la mer!
Comme j'aimerai contempler la mer sur la plage des Sablette et voir la mer grésiller sous le soleil, car ici c'est la grisaille automnale !
Belle journée
Votre mer qui brasille nous enchante, chère Marie,
elle s’accorde si bien à l’énergie des « Noces » de Camus,
lues et relues sans cesse par beaucoup d’entre nous .
Ici, nos eaux plus fraîches continuent à séduire les courageux
et surtout les spectateurs du décor si ample qui nous fait
pleurer de reconnaissance…tant que les êtres humains
ne s’avisent pas de le transformer en surcharge commerciale !
Merci de faire entendre nos voix d’enfants,
elles réussissent à percer derrière les apparences !
ah Camus, je dois dire que ce printemps et cet été j'ai relu à peu près tout Camus avec mon volume Quarto
Simone Van der Vlugt : le nom me disait quelque chose j'ai cherché dans mes carnets et j'ai lu deux livres d'elle : Bleu de Delft et Neige rouge que j'avais apprécié
Magnifique, ce verbe "brasiller" ! Oui, on prend le café avec toi devant les Deux Frères et, pour ma part, je m'arrête là.... Pour les voix d'adultes, je ne me souviens plus de leur babil d'enfant ; j'ai juste les photos !
Trés joli billet!
Que j'ai aimé "Noces" .
Je n'arrive pas à me souvenir des babils d'enfant, c'est dommage !
Tu as les Deux frères. A St Gilles-Croix-de-Vie nous avons les Cinq Pineaux.
Au coucher du soleil, la lune se mirait dans la mer.
Merci pour ce bel aperçu de Méditerranée. Bises
Je ne connaissais pas le verbe "brasiller". Merci Marie