Aller dans la colline cueillir des fleurs.
Composer son bouquet de pentecôtes roses, de silènes blancs, de genêts bien jaunes, d’herbes folles, d’autres fleurs au nom inconnu mais à la couleur connue, le bleu, ainsi que des herbes folles.
Quand le bouquet est assez gros, l’amener au Grand Vizir de la pâte à crêpes, dénommé encore l’Empereur de la mousse au chocolat.
Disposer le bouquet dans le vase de granit.
Rester un moment, là, à regarder le bouquet puis lui dire : « C’est un bouquet de la colline, pour toi ».
Egrener les souvenirs tous les bouquets de fleurs depuis la nuit des temps : ceux du printemps, ceux de l’été ; les bouquets de feuilles d’automne, surtout des feuilles de platanes ; et même les bouquets de l’hiver, légères brassées de branchettes sur lesquelles on collait en riant des morceaux de coton.
Repartir en souriant de tous ces bonheurs des jours passés.
MOISSONNER / Bonheur du jour quotidien - Page 917
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1er mai 2010. Le bouquet du Grand Vizir.
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30 avril 2010. Premier petit déjeuner sur la terrasse
Prendre le petit déjeuner sur la terrasse.
Profiter du soleil qui se lève.
Regarder les plantes et les fleurs.
Se demander si les voisins sentent aussi les odeurs mélangées de café et de pain grillé.