« Vivre implique de prendre le risque d’être ce que nous sommes ».
Phrase relevée dans « Frappe le ciel, écoute le bruit », de Fabrice Midal (1).
Après une première lecture rapide, une relecture plus lente, pour savourer. Merci à F. qui m’a prêté ce livre.
J’ai aimé cette phrase parce qu’elle illustre tout mon chemin personnel semé de terribles embûches, certes, mais éclairé aussi par de magnifiques éblouissements qui m’ont guidée vers la Lumière.
Ce que je suis aujourd’hui n’est pas ce que j’aurais pu être ou ce que j’aurais imaginé comme étant possible d’être.
Mais ce que je suis, j’aime bien car je me sens moi-même maintenant.
(1) Fabrice Midal, Frappe le ciel, écoute le bruit, Pocket, n° 16132, p. 77 ; © Ed. Les Arènes, 2014.
MEDITER / Phrases à méditer - Page 3
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Etre soi-même
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Possibilité d’un monde nouveau
C’est parfois difficile de constater encore une fois que ceux qui nous entourent sont insensibles à cette possibilité d’un monde nouveau qu’on porte en soi et qu’on est prêt à partager pour un vivre ensemble à la hauteur de l’humanité.
Mais il faut tenir bon et toujours aller vers la lumière.
Je pensais à cela hier en regardant sur le bord du sentier les fragiles violettes que j’aime tant :
elles tiennent bon dans ce monde qui les ignorent
et où elles-mêmes comme leurs compagnes de printemps, d’hiver, d’été ou d’automne sont menacées :
elles sont là,
elles sont les violettes,
elles participent au monde et à son grand mystère.
Et c'est déjà beaucoup.