Je le fais rarement, mais en ce jour du terrible anniversaire du bombardement atomique d’Hiroshima, le 6 août 1945, suivi le 9 août du bombardement de Nagasaki, je partage avec vous l’émotion ressentie lors de la diffusion d’un reportage sur Arte à propos des orphelins de Nagasaki (lien).
Je rends hommage tout particulièrement à ce petit garçon, mais aussi aux enfants, tous les enfants qui, de tout temps à jamais
sont les victimes de la « sauvagerie » (1) de ceux qui se croient tout-puissants
portent, comme ce petit garçon son frère ou sa sœur, les fardeaux de l’horreur dont est capable ce monde
perdent, même survivants, le « simple bonheur » (1) de vivre aimés et protégés comme ils auraient dû pouvoir le faire.
Je suis certaine qu’il faut, plus que jamais, porter haut les valeurs de l’humanité, en étant déjà soi-même, à sa toute petite échelle du quotidien, un espace de paix.
(1) Camus, Editorial de Combat, 8 août 1945.
MEDITER / Phrases à méditer - Page 4
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Le petit garçon de Nagasaki
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Etty Hillesum
Alors que je m’apprêtais à finaliser un texte que je voulais publier ici sur la Joie, j’ai eu un échange très riche et très intense à propos d’Etty Hillesum avec une amie qui fut une de mes premières lectrices.
Cela m’a donné envie de republier une note du 24 décembre 2021 :
« Quelques mots d’Etty Hillesum.
J’espère que cette amie publiera également ses réflexions sur Etty dont la fécondité ne cesse de croître ce qui montre bien que si les barbares gagnent sur l’instant, ils perdent toujours à l’aune de l’humanité.
Etty Hillesum écrit en septembre 1943 :
« Porter des fruits et des fleurs sur chaque arpent où l’on a été planté, ne serait-ce pas notre finalité ?
Et ne devons-nous pas aider à sa réalisation ? »
Ces quelques mots pour aujourd’hui et pour demain. »