En haut du chemin du Manteau, la mer brille. Le spectacle est magnifique. On pense au poète Pedro Salinas qui parle de la mer lumière.
Derrière la corniche, les mûres s’offrent pour apaiser la soif.
A Fabregas, les oliviers dansent dans le vent. On s’y adosse pour grignoter du pain et du fromage.
Dans la forêt, au détour d’un sentier, l’ombre cède la place à ce soleil de septembre qui est encore d’été, chaud et lourd. Mais là, des arbouses affichent avec détermination au milieu des feuilles vert luisant de leur arbre, leur rouge et leur orange, première évocation de l’automne.
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Le butin de la balade.
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Les prochaines moissons.
On ira un jeudi matin prochain au marché du Brusc. On poussera jusqu’au Gaou dont on fera le tour.
On ira à pied à Bastian rendre visite à une amie et, avant de rentrer dans sa maison, on admirera à droite les collines qui s’étendent du Gros Cerveau jusqu’à la Ste Baume et à gauche Notre Dame du Mai.
On fera de la confiture de poires ; il est grand temps.
On continuera de fixer les lianes de l’ipomée.
On cirera les meubles.
On ira prendre un café sur le port de Sanary avant d’aller à la Médiathèque ; on n’oubliera pas d’aller prendre des épices à l’Aquarelle des Saveurs et de faire un tour à la librairie Baba Yaga.
On ira chercher des légumes à Fabregas.
On prendra le bateau pour traverser la rade, en plein après-midi.
On terminera le poème qu’on a commencé à écrire et, peut-être, on cherchera à le publier en envoyant quelques courriers à des éditeurs.
On invitera des copines pour un après-midi tricot/couture/broderie/gâteau/thé/papotages/rigolades.
On fera un ménage digne de ce nom.