A l’aller, sur la route de Fabrégas, on se délecte des arbres en fleurs qui tendent leurs branches vers le ciel car il est bon de danser quand c’est le Printemps. Par ci par là, en sinuant sur la route, on se rapproche de quelques fleurs pour les respirer ou les observer.
Au retour, on cueille :
des pissenlits
des fleurs jaunes dont on ne connaît pas le nom
une petite branchette de genêt
une autre de romarin.
Coupant par le Fort Napoléon, on aperçoit alors des freesias dont le jaune d’or ferait pâlir le moindre lingot. Ils sont cinq. Ils ont poussé en rond, serrés les uns contre les autres. On s’approche. On se penche vers eux en révérence et on les hume. On en prend un. Un seul car qui sait le nombre de promeneurs qui passera par-là ensuite.
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Le butin de la balade.
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Ecouter les cigales
Aller vers Fabrégas. Les cigales chantent à tue-tête. On les entend bien sûr tout le temps depuis le début de l’été (ici, c’est le chant des cigales qui le signale, faisant fi du calendrier). Mais sur ce chemin touffu d’arbres, il semble que ce ne serait pas très gentil de passer sans s’arrêter pour les écouter. Pendant cette pause, on les cherche du regard ; il paraît que les voir est un porte-bonheur. Mais les coquines se dissimulent.