Lire un livre qui fait du bien à lire, sans doute parce qu’on y lit des choses qu’on pense ou qu’on ressent. Mais pas seulement.
Dans Frères d’âme, Edgar Morin et Pierre Rabhi conversent et c’est leur ton apaisé qui fait du bien aussi.
Quelle lucidité chez ces deux grands hommes, sur le monde actuel ! Ils le décrivent bien comme il est, en grand danger et ils se désolent de ce que subit notre Terre systématiquement et aveuglément saccagée, de ce que les êtres humains peuvent, hélas, faire subir à d’autres êtres humains.
En même temps, ils tiennent bon. Ce sont des hommes debout qui ne cessent de répéter qu’on ne doit pas laisser tomber. « Le sûr n’est jamais certain, l’improbable n’est jamais impossible », affirme Edgar Morin, page 68.
Edgar Morin et Pierre Rabhi, Frères d'âme, entretien avec Denis Lafay, Ed. de l'Aube, 2021.
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Frères d’âme.
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Une phrase à méditer : Marie Noël cite Tolstoï.
Dans ce fabuleux Almanach pour une jeune fille triste, Marie Noël, en date du 22 avril, cite Tolstoï, sans préciser où cette citation se trouve dans la vaste œuvre de l’écrivain russe. La voici :
« Attendre de quelqu’un ton bien en cette vie est comme si, étant assis au bord d’une source, tu demandais à autrui de calmer ta soif. Baisse-toi et bois. Ton bonheur t’est donné. »
A méditer aujourd’hui, peut-être ?
Et si un spécialiste de Tolstoï passait par là, merci à lui (ou elle) de nous renseigner sur l’origine de ce passage.