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edgar morin

  • Moisson du 17 juin 2021.


    Entendre les premières cigales. Elles sont revenues comme chaque année, et c’est cela qui apaise, parce que c’est le premier rite de l’été : l’été, les cigales chantent.
    Conserver le bouquet de soleils presque quinze jours : le mettre dans un endroit frais pour la nuit, chaque matin changer l’eau et couper un peu les tiges.
    Passer plusieurs soirées à lire Confusion, le tome III de la saga des Cazalet d’Elizabeth Jane Howard.
    Pour un pique-nique, préparer une tarte aux abricots en ayant fait la pâte soi-même. Pétrir ramène au rythme du souffle.
    Ecouter Edgar Morin à la Grande Librairie. Il vient de lire Adolescence, de Dostoïevski. Continuer à avoir envie de lire, à avoir envie d’écouter de la musique, à s’émerveiller de voir des oiseaux dans le ciel, des fleurs dans le jardin… quel que soit l'âge qu'on ait.

  • Frères d’âme.

    Lire un livre qui fait du bien à lire, sans doute parce qu’on y lit des choses qu’on pense ou qu’on ressent. Mais pas seulement.
    Dans Frères d’âme, Edgar Morin et Pierre Rabhi conversent et c’est leur ton apaisé qui fait du bien aussi.
    Quelle lucidité chez ces deux grands hommes, sur le monde actuel ! Ils le décrivent bien comme il est, en grand danger et ils se désolent de ce que subit notre Terre systématiquement et aveuglément saccagée, de ce que les êtres humains peuvent, hélas, faire subir à d’autres êtres humains.
    En même temps, ils tiennent bon. Ce sont des hommes debout qui ne cessent de répéter qu’on ne doit pas laisser tomber. « Le sûr n’est jamais certain, l’improbable n’est jamais impossible », affirme Edgar Morin, page 68.


    Edgar Morin et Pierre Rabhi, Frères d'âme, entretien avec Denis Lafay, Ed. de l'Aube, 2021.