Réussir à avoir, à la Mercerie de Mar Vivo, 5 mètres d’élastique noir. Le blanc est parti dès réception.
Aller marcher le long de la corniche, dans le périmètre d’1 km et regarder la mer, l’horizon, les oiseaux, le ciel, les nuages, les arbres et les fleurs.
Ecrire plusieurs pages.
Pendant les quelques jours de pluie consécutifs, rassembler les plantes bien au milieu de la terrasse pour qu’elles puissent s’abreuver tout leur content.
Recevoir du courrier. Préparer des réponses.
Brosser les chats.
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Moisson.
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Boucle.
En sortant de la grande maison, on longe le lac qu’on peut ainsi admirer tout son saoul ainsi que les tilleuls en pleine floraison. Après un bon moment de marche, on repère, sur la droite, une petite route qui monte en serpentant. On la suit. De part et d’autre, des jolies maisons aux balcons fleuris de géraniums roses et rouges et souvent flanquées d’hortensias bleus qui se sont développés à profusion ou de bougainvillées fuchsias dont certains ont pris d'assaut même les toits. Entre les maisons, des arbres, toujours des tilleuls, des pins, des eucalyptus ; des fougères et des lauriers-roses. On aimerait bien quitter la route et justement, dans un tournant, on est attiré par un sentier qui lui aussi serpente et s’élève. On l’emprunte. Il y a toujours des fleurs, des arbres et, en contre-bas, le lac et les montagnes. Plus loin encore, on ne voit plus ni devant ni derrière la moindre maison mais les cimes des montagnes qui se succèdent comme des vagues jusqu’au bout de l’horizon. L’air, d’une grande clarté, allège tout. Pas un bruit, que celui des pas. On poursuit sur le sentier qui descend. On retrouve une route dont on suppose qu’elle mène aux bords du lac. Effectivement, après un bois de bouleaux, de nouveaux des maisons fleuries, les petites rues sombres du centre-ville, et les quais. On se rend compte qu’on a bien marché et comme juste à ce moment-là un bateau arrive à l’embarcadère, on le prend pour rentrer ce qui boucle la promenade.