Terminer le bel ouvrage de René Frégni, Je me souviens de tous vos rêves
Les dernières pages sont vraiment très belles.
L'auteur marche dans la nature si nourrissante :
Sur tous les chemins, je cueille des petits éclats de lumière
Il faut partir au milieu des arbres et regarder
Caresser en passant l’écorce dure des chênes, la peau douce des bouleaux
Marcher en rêvant et cueillir partout la beauté
Tout à la fin, il parle de sa mère à laquelle il rêve toutes les nuits.
Alors on pleure.
Puis on écrit soi-même dans un carnet, ce qu’on fait depuis toujours et jamais rien ni personne ne pourra nous en empêcher.
marcher - Page 9
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Passer la soirée avec René : marcher, rêver, écrire.
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Passer la soirée avec Alexandra.
Passer la soirée (et deux ou trois autres) à lire Alexandra David-Néel, passeur pour notre temps, de Joëlle Désiré-Marchand.
Comme souvent, on lit avec près de soi d’autres livres sur Alexandra David-Néel ou d’Alexandra David-Néel elle-même, qu’on feuillette parfois pour retrouver un passage qu’on aime ; on a aussi un atlas, et on observe attentivement les cartes présentées dans le livre, sur lesquelles on suit du doigt ses trajets fabuleux.
On aime cette femme libre et courageuse, et qui n’avait peur de rien car pour elle, tout était simple puisque désiré. Elle écrit dans une de ses nombreuses lettres à son mari :
« Marcher sur l’asphalte des boulevards ou dans les solitudes du Tibet, ce n’est toujours que mouvoir ses jambes et poser un pied devant l’autre. Les dangers ? …. Peuh ! N’y en a-t-il pas à traverser la place de la Concorde où croisent des autos lancées en façon de bolides ? »